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Dossier

Atelier d’écriture – Pont vers la langue, l’écrit, soi et le monde ?

Témoignages de Massimo Bortolini, Christelle Brüll, Amélie Charcosset, Laurence Kahn,
Mohamed Moussaoui, Laurence Vielle et Vincent Tholomé

recueillis par Valérie Vanhoutvinck, artiste, cinéaste, enseignante et membre de l’AG
de Culture & Démocratie.

01-01-2018

S’interrogeant sur l’ensemble langue, promesses et dominations, il semblait pertinent de s’attarder un peu sur les pratiques d’ateliers d’écriture en recrudescence cette dernière décennie tant d’un point de vue de « l’offre » de plus en plus variée que de la fréquentation grandissante. Qu’il soit à visée littéraire, culturelle, ludique, relationnelle, scolaire, professionnelle, socio-éducative… et quel que soit le lieu, le cadre, le contexte, la société, la période dans lequel il se tient, l’atelier d’écriture se définit par celui qui le pense puis le conduit, son animateur ou animatrice. 7 d’entre elles et eux, invités à écrire à partir de 7 questions, ont saisi le fil. Leurs lignes racontent la diversité des intentions, des pratiques, et la pertinence qu’elles et ils semblent accorder aux dispositifs d’ateliers, pour tenter de réduire les gouffres qui séparent les chanceux ayants-droit
au langage, du reste du monde.

Quelle idée-envie-besoin-circonstance centrale à votre entrée en « animation d’atelier d’écriture » ?
« Je ne sais pas. On est très vite venu à moi pour me demander d’animer des ateliers d’écriture. J’ai toujours eu, depuis plus de 25 ans, une grande appréhension avant de commencer un atelier : l’impression de n’avoir rien à transmettre. Je pars de ma démarche, et je la partage. La démarche évolue, les ateliers évoluent. Mouvement. J’aime être en présence d’autres. Faire jaillir l’écriture, de façon spontanée, en désamorçant la “tête”. Une liste de courses est déjà une écriture. Recopier ce que quelqu’un dit, c’est une écriture. » – Laurence V.

« Il y a eu la découverte de La petite fabrique d’écriture de Alain Duchesne et Thierry Leguay, dans les années 1980, et après en avoir exploré les nombreuses possibilités, la volonté de dire et de montrer à qui voulait mais pensait que cela ne lui était pas permis, qu’il est possible d’écrire à partir de pas grand-chose. Je me suis rapidement tourné vers des personnes pour qui l’écriture était synonyme de fautes d’ortographe, d’exclusion, de marqueur social, pour qu’elles se réapproprient cet outil de communication et de la pensée. » – Massimo

Proposer un espace de jeu, d’exploration qui soit dégagé de toute obligation de résultat à obtenir. » – Laurence K.

« Un besoin de partager ce que l’écriture procure en termes d’émancipation. Rencontrer des publics différents avec des regards élargis sur des sujets de tous les jours. Mais par-dessus tout échanger autour de l’écrit par l’oralité et l’entente cordiale entre participant.e.s. » – Mohamed

« L’idée de prendre “le bien à la racine” : avant dans une autre vie, j’aurais voulu travailler dans l’édition. Puis je me suis aperçue que ce n’était pas tant le texte finalisé qui m’importait mais plutôt le processus et la rencontre avec la personne qui l’avait écrit. Les ateliers, c’est mieux pour ça ! » – Amélie

« Envie très égoïste d’apprendre moi-même des choses sur l’écriture tout en faisant écrire des gens, des adultes au départ. Envie de leur donner ce que, personnellement, je n’avais pas reçu. » – Vincent

Vos intentions, vos espérances, votre état à la veille de l’animation d’un atelier ?
« Mes espérances sont bien souvent les mêmes : pouvoir faire concorder plaisir d’écrire et une forme d’écriture revendicatrice. » – Mohamed

« Toujours du stress et un soupçon plus ou moins grand de sentiment d’illégitimité qui disparaît en général à la troisième minute de l’atelier… Et à la fois, une grande excitation à l’idée d’expérimenter ensemble, de tester de nouvelles propositions, de voir la petite magie de l’atelier s’accomplir, d’embarquer les gens dans une forme de voyage, de faire découvrir des textes aimés » – Amélie

« Pas de grandes intentions ni de grandes attentes : j’espère juste qu’on arrivera, les participants et moi, à trouver un terrain d’entente, qu’on arrivera, ensemble, à créer une ambiance plus ou moins propice à l’écriture, rien d’autre. Avant, j’étais comme un petit professeur en écriture, espérant faire “bouger les lignes”, espérant “faire sortir les participants de leur zone de confort”. Avec le recul, je considère que ce positionnement-là ne me convient pas du tout : les participants viennent avec ce qu’ils sont, avec ce qu’ils ont envie de faire, avec leur expérience de lecteur et d’auteur. Mon rôle est juste de leur proposer des outils, des pistes, pour, s’ils le souhaitent, élargir leur palette. Rien d’autre. Mon état à la veille d’une animation ? Je croise les doigts pour que tout se passe bien, sans avoir oublié, par exemple, la moitié du matos à la maison. » – Vincent

« Un peu d’anxiété, toujours, par rapport à cette position de “transmetteur” l’impression que c’est le “nous” qu’on va vivre le temps de l’atelier qui va être la force de cette transmission. Lâcher prise, le plus possible, et être dans le présent de cette rencontre. » – Laurence V.

« Le titre de mon atelier donne-t-il envie ? Résume-t-il bien mon intention ? Le type d’atelier est-il clairement défini ? La thématique est-elle suffisamment claire ? Comment vais-je aborder le cadre déontologique ? Mes propositions d’écriture vont-elles dans le sens de mon intention ? Les ai-je déjà testées ? Me les suis-je appropriées ? Ai-je des consignes larges et précises ? Individuelles et collectives ? Variées ? Adaptées aux différentes perceptions et sensibilités ? L’espace-temps est-il adéquat pour chaque consigne ? Mes supports sont-ils ludiques et multidisciplinaires ? Est-ce que je n’oublie pas le corps en mouvement ? Pourrais-je amener mon instrument de musique ? L’enchaînement entre mes consignes est-il bien progressif et bien pensé pour atteindre mes intentions ? Ai-je des consignes sous le coude pour m’adapter à ce qui se montrera dans le réel ? Si les participants sont réticents à cette consigne, comment puis-je la modifier ? Comment énoncer mieux ma proposition pour qu’elle suscite une meilleure compréhension ? Cette proposition n’est-elle pas trop compliquée ? Cette consigne ne va-t-elle pas m’emmener dans une mauvaise direction ? Vais-je faire des retours sur tous les textes ? Si je propose une lecture publique, les participants ne vont-ils pas croire qu’il faut absolument un résultat ? Si je leur propose d’imprimer leur texte, ne vont-ils pas se focaliser sur l’orthographe ? Ai-je bien tout mon matériel ? Ai-je pris assez de livres et de citations ? L’écriture est-elle toujours travaillée pour elle-même dans chacune de mes propositions ? Y aura-t-il désir ? Y aura-t-il plaisir ? Y aura-t-il apprentissage ? Si oui, de quel ordre ? Me suis-je positionnée comme une animatrice ? Ai-je bien “géré” ce trop-plein d’enthousiasme ? Ce trop-plein d’émotion ? Quelle consigne serait à revoir ? Que vais-je recevoir ? Que pourrais-je faire différemment ? » – Christelle

Quel regard sur la rencontre avec de nouveaux participants ou un groupe inconnu ?
« Il y a l’envie d’entendre des histoires, des mots que je ne connais pas. Et il y a l’envie que tout le monde trouve sa place, ou une place. Ça n’arrivera peut-être pas lors de l’atelier proprement dit, mais je pense qu’écrire devient possible quand on trouve un endroit où le faire, c’est quelque chose que j’essaie de transmettre : trouvez le bon endroit, la bonne heure, la bonne position/posture. » – Massimo

« Toujours un inconnu. L’envie que le “nous” ait lieu. Qu’une confiance pour écrire, dire (ça va ensemble) soit là, advienne. » – Laurence V.

« Travaillant beaucoup avec des publics “éloignés de l’écriture”, il y a toujours ce défi : est-ce qu’on va réussir à s’embarquer ensemble, est-ce qu’iels vont accrocher, s’accrocher ? Est-ce que je vais réussir à leur faire mettre de côté l’idée que l’écriture, c’est (seulement) difficile, ennuyeux, et pas pour elleux ? Bref, est-ce que ça va marcher ? Je suis curieuse, donc, des gens ; attentive à ce qui sort, interrogations et regards inquiets ; à l’écoute de ce qui surgit, textes et émois. Une attente pleine de gratitude aussi, qu’iels se prêtent au jeu. » – Amélie

« L’espoir que le cadre proposé suscitera l’envie de se lancer. » – Laurence K.

« Je n’attends rien des participants, qu’ils soient “nouveaux”, “inconnus” ou “très connus”. J’espère juste que nous passerons du bon temps ensemble, sans prise de tête. Je fais tout, dans mes propositions, pour que nous arrivions ensemble à lever les blocages, si blocages il y a. Pour le reste, savoir si ce qui va s’écrire sera “bon” ou “mauvais”, ça m’est parfaitement égal. » – Vincent

Quelle expérience propose à vos yeux l’atelier d’écriture ?
« Participer à un atelier, c’est l’opportunité de découvrir sa voix, en tout cas une autre facette de sa voix, de ce qu’on peut dire, parvenir à exprimer. C’est aussi l’apprentissage de la lenteur, de la patience, de l’écoute de soi et des autres. »
– Massimo

« La découverte d’être tous porteurs d’une écriture singulière. On peut tous voyager au pays des mots, écrire, dire, et donc, être acteur d’un certain réel. On a tous une force en nous pour bouleverser le langage, le renverser, le remettre en jeu. » – Laurence V.

« Une expérience de vie. Chaque rencontre est unique et presqu’inoubliable. Les ateliers d’écriture ont ce don de nourrir l’expérience de chacun aussi bien dans l’écriture individuelle que dans le partage collectif. » – Mohamed

« Une expérience du “tou·te·s humain·e·s” : tou·te.·s ont des mots au fond d’eux·elles, ont un imaginaire qui ne demande qu’à émerger, et
l’atelier propose cette cohabitation des imaginaires, l’émerveillement devant le fait que des personnes assises au même endroit, dans un même laps de temps très court, et à partir d’une même proposition de départ, puissent créer des choses aussi différentes. Partage comme maître-mot de l’atelier. » – Amélie

« Écriture heureuse possible. Expérimentation heureuse de nouvelles pistes, c’est-à-dire de pistes auxquelles, par soi-même, on n’avait pas pensé (ou très peu). Plaisir de partager ses écrits dans un contexte rassurant, avec le moins possible de jugement. »
– Vincent

« La possibilité de se déplacer par rapport à la manière habituelle de voir l’acte d’écrire. » – Laurence K.

Quelques mots sur ce que vous évoque l’ensemble « langue , promesses et dominations » et l’articulation éventuelle avec l’atelier d’écriture ?
« Écrire, c’est s’emparer d’une langue et engendrer des traces attestant cette audace. Des doutes sur son droit d’accomplir un tel geste peuvent entraver celui-ci. L’atelier d’écriture tel que je le conçois propose, dans un cadre collectif, de se jouer des obstacles pour soutenir le désir. »
Laurence K.

« La démocratie, c’est, peut-être, le libre exercice de la parole, le libre droit, à tout un chacun, de prendre la parole, de ne pas donner sa voix à quelqu’un, de ne pas laisser quelqu’un dire à notre place. S’il y a un lien entre “démocratie” et “écriture”, il est, peut-être, là : de même qu’en démocratie personne ne peut parler à notre place, peut-être qu’en écriture, personne ne peut écrire à notre place. Peut-être, alors, est-il important que, nous, auteurs, “gens de lettres” comme on dit, arrêtions d’écrire à la place des gens, arrêtions d’avoir des avis sur tout ou n’importe quoi, donnions, à notre façon, modestement, à tous ceux, toutes celles qui le désirent, la possibilité d’écrire, la possibilité de mettre en forme, en textes, poèmes, théâtre, fictions, etc., les mots qu’ils/elles ont sur le cœur, les sensations, sentiments, colères, etc., qui les traversent. Voilà. Ce serait cela : partager nos outils avec ceux et celles qui le désirent. Après, ce qu’ils/elles en font, cela ne nous regarde pas. Que chacun, chacune, se débrouille, en quelque sorte, dans la joie et le doute. » – Vincent

« J’ai fait ce rêve étrange (“et pénétrant”) l’autre nuit, (c’est vrai), on parlait avec d’autres de la réalité. Quelqu’un me disait “il y a autant de réalités que d’individus qui la parlent”. Je me disais moi, dans mon intérieur, que oui, c’était vrai, mais que pour le moment, sur la question de la réalité, je n’avais en réponse qu’une langue silencieuse, comme sous une pierre tombale, une langue tombale oui. Un silence de pierre dans la chair de ma langue. Je ressentais intimement le danger de toute parole qui parlait de la réalité. La conscience aiguë de la langue qui dès qu’elle se prononce, dès qu’elle se met en mouvement, domine la vie, le présent. Langue et domination, effroyable barbarie de ceux qui dominent l’humanité en abusant du langage, en traçant les frontières avec les mots. Je pense au titre du petit livre rouge de Ferlinghetti aux éditions maelstrÖm, indispensable pour moi, un compagnon essentiel du voyage sur la terre, Poésie, art de l’insurrection, cette langue dans la poésie qui cavale qui bouleverse le langage la grammaire le sens qui renverse nos visages qui les met à l’envers. Sans discours. Une langue agissante qui nous rend vivants. Sans domination. Quelque chose comme ça. Sans pouvoir. Juste la créativité magnifiquement humaine de notre capacité langagière. Un acte d’amour. » – Laurence V.

« J’alterne entre deux métiers, enseignante de français pour les étrangers et animatrice d’ateliers d’écriture. J’ai l’impression que le premier propose des outils pour parler, se faire comprendre, “s’intégrer”, et le deuxième cherche à convaincre chacun.e qu’iel a quelque chose à dire… et qu’il y a quelqu’un pour l’entendre. Alors langue et domination, oui, ça parle évidemment. Toujours garder en tête cette volonté : comment ne pas reproduire ce qu’on cherche à endiguer ? » – Amélie

 

Massimo Bortoloni est né à l’aube du 12 août 1961, à Etterbeek. Il a grandi à Molenbeek-Saint-Jean, mais a depuis toujours été supporter du Sporting Club d’Anderlecht. Plutôt rouge que blanc. Plutôt polar que romance. Plutôt nouvelle que roman. Il anime des ateliers quand on le lui demande et quand ça lui chante.

Christelle Brüll, née à Visé en 1981, est comédienne, musicienne, audiodescriptrice, coordinatrice, animatrice, formatrice, masseuse, yogi, danseuse presque confirmée et bien d’autres choses encore.

Amélie Charcosset, née à Lyon en 1988, est enseignante de français langue étrangère et animatrice d’ateliers d’écriture à Bruxelles et en partance pour ailleurs. Elle fait écrire, en vrac, des migrants sur des œuvres d’art, des ouvriers sur des souvenirs d’usine, des citadins sur leur rapport aux arbres, des adolescents sur leurs désirs et leurs colères. Elle écrit elle-même, ce qui lui permet d’avoir l’impression de vivre plusieurs vies.

Laurence Kahn est née en 1972 dans la ville de l’Atomium. Atomes crochus avec le théâtre et l’improvisation qui est devenue le cœur palpitant de son travail. Autrice, elle anime des ateliers d’écriture depuis 2001.

Mohamed Moussaoui, né à Charleroi en 1974, est ingénieur informaticien, psychologue du travail, animateur, formateur, coordinateur et écrivain public principalement dans la région du centre. Il anime des ateliers d’écriture depuis plus de 12 ans en milieu associatif, prioritairement à l’Espace Citoyen Porte Ouest à Marchienne-au-Pont ainsi qu’à la prison de Jamioulx.

Vincent Tholomé, né à Namur en 1965, est auteur/performeur. En tant qu’auteur, on lui doit une quinzaine de livres mêlant poésie, fiction et langues orales. Comme performeur, on a pu le voir, un peu partout dans le monde en solo ou duo (France, Belgique, Hongrie, Allemagne, Québec ou encore USA). Il conçoit et anime des ateliers d’écriture depuis presque 30 ans.

Laurence Vielle, née à Bruxelles en 1968, est une actrice, metteur en scène, poète et écrivaine belge. Elle est « Poète National » belge (2016-2018). Parmi les différents prix récompensant son travail, elle a reçu en 2016 le prix Scam de la consécration littéraire et le Grand Prix International du Disque et DVD de l’Académie Charles Cros pour son livre-CD OUF paru aux éditions MaelstrÖm en 2015. Elle écrit aussi pour la scène, la radio, toujours pour l’oreille. Elle anime des ateliers d’écriture depuis 25 ans.

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Journal 46
La langue : entre promesses, oublis et dominations
Édito

Sabine de Ville
présidente du CA de Culture & Démocratie

Quelle langue, quelle vie ? Domination, émancipation ; apprendre, désapprendre

Pierre Hemptinne,
Directeur de la médiation culturelle à PointCulture
Administrateur de Culture & Démocratie

Qu’est-ce que la glottophobie ?

Philippe Blanchetn
Professeur de sociolinguistique à l’université Rennes 2

S’émanciper des dominations par le langage

Entretien avec Jessy Cormont, sociologue à P.H.A.R.E. pour l’Égalité, et membre du Collectif Manouchian

 

Propos recueillis par Morgane Degrijse, stagiaire
et Hélène Hiessler, chargée de projet à Culture & Démocratie

Atelier d’écriture – Pont vers la langue, l’écrit, soi et le monde ?

Témoignages de Massimo Bortolini, Christelle Brüll, Amélie Charcosset, Laurence Kahn,
Mohamed Moussaoui, Laurence Vielle et Vincent Tholomé

recueillis par Valérie Vanhoutvinck, artiste, cinéaste, enseignante et membre de l’AG
de Culture & Démocratie.

Démocratie et littératie : ce qu’elles sont, et ce qui les lie

José Morais
Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), professeur invité du Centre de recherches en Cognition et Neurosciences (CRCN, ULB)

Polyglo(u)ssons

Nadine Plateau
Administratrice de SOPHIA, réseau bicommunautaire des études de genre
Membre de l’AG de Culture & Démocratie

Parlez-vous policier ? Les langages de la police : entre novlangue managériale, outrage et familiarité

Mathieu Beysn
Juriste licencié en Histoire

On appelle cela la prison

Baptiste De Reymaeker
Coordinateur de Culture & Démocratie

Des paroles secrètes à l’expression collective

Marc Chambeau
Institut Cardijn, membre du bureau du Comité de Vigilance en Travail Social

La poésie, un espace de liberté langagière

Mélanie Godin
Directrice des Midis de la poésien

Un poète ça sent des pieds*, n’est-ce pas Léo ?

Laurent Bouchain
Metteur en scène et dramaturge
Administrateur de Culture & Démocratie

La littératie à l’heure des machines d’écriture numériques : question de démocratie

Salomé Frémineur
Doctorante en philosophie à l’Université Libre de Bruxelles

Huis clos : de quoi l’hôpital est-il le cadre ?

Michel Kesteman
Président FDSS (Fédération des services sociaux)

Une langue sans mots ou le geste de la voix

Bernard Massuirn
Comédien, chanteur, metteur en scène, auteur, compositeur et professeur de voix

Juste un mot

Nicolas Roméas
Directeur de l’Insatiable (héritier de Cassandre/Horschamp)

Nuisances sonores. Une place sur les ondes pour les musiques qui dérangent

Caroline Angelou
Étudiante à l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales

Guéronde. À la recherche d’un hameau perdu Récit d’un travail collectif de mémoire

Damien Vanneste
Sociologue, enseignant-chercheur à l’Université catholique de Lille

Olivier Sonck

Maryline le Corre
Chargée de projets de Culture & Démocratie