De l’enfermement au tracing numérique, évolution de la privation de liberté

Christophe Mincke, docteur en droit et criminologue, directeur du département de criminologie de l’INCC
Renaud-Selim Sanli, chargé de projets et de communication à Culture & Démocratie

23-06-2021

Ces dernières années ont vu apparaître la volonté des pouvoirs publiques de rendre la prison de plus en plus « normale », d’en faire une institution par laquelle l’individu enfermé pourra répondre à des attentes sociales d’autonomie et de mobilité dans une vœux pieu de réinsertion. À cette fin, la prison se devra d’être la plus « ouverte » possible. Une tension extraordinaire s’articule au sein de la volonté d’abolir la distinction entre la prison et la société libre.

En parallèle on assiste à une extension du traçage numérique par la collecte continue de données, dispositifs qui tendent à mobiliser les modes de fonctionnement du système carcéral au delà des murs des prisons.

Christophe Mincke, co-auteur de « La société sans répit. La mobilité comme injonction », docteur en droit et criminologue, directeur du département de criminologie de l’INCC, relève une tension extraordinaire au sein de la volonté d’abolir la distinction entre la prison et la société libre.

La rencontre est animée par Renaud-Selim Sanli, chargé de projets et de communication chez Culture & Démocratie.

Organisation : PUNCH (Pour un numérique critique et humain : Culture & Démocratie, Gsara, ACMJ, La Concertation, La Maison du livre, Librex, PAC, PointCulture, cfs.EP, Cesep)