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Dossier

Écoscopie sorcière

Jean-Baptiste Molina, chercheur et activiste en fiction spéculative

21-11-2023

Voyage en une fiction prospective au-delà de la catastrophe : dialogue entre un·e jeune et un·e ancien·ne. Comment on est-on arrivé·es là ? Contre la machine infernale du techno-capitalisme, les grèves, blocages, insurrections se sont multipliées. Des militant.es ont réactivé des savoirs « non rationnels », organisé la survie autour de rituels bons pour l’imaginaire collectif. Jusqu’au rituel d’écoscopie, où s’éprouver au sein des milliards d’êtres qui nous constituent, là où les capitalistes suicidaires s’obstinaient à poser l’être humain hors du vivant.

« Une gerbe de kernza − ok ; une poignée d’humus de l’endroit où tu es née − si si ; une jarre pour l’eau de Maelbeek − on a ; 4 jeunes pigeon·nes en cage − oui ; une bonne touffe de lichen − yes ; 4 grains de kernza coloré en bleu…
— Pourquoi bleu ? »
Je quitte la liste des yeux pour les plonger dans les profonds iris interrogateurs d’Anarres, cette jeune personne qui m’a choisi·e comme parent·e depuis maintenant plus d’un an.
« Comment ça, pourquoi bleu ?
— Ben oui Paman, la question est pourtant pas compliquée ! Je veux savoir pourquoi les grains pour les pigeon·nes doivent être bleus ! »
J’aurais aimé lui répondre : « Parce que c’est la tradition, nos ancêtres font ainsi depuis toujours ! » Mais ce n’est pas le cas. J’ai moi-même participé à l’élaboration de ce rituel initiatique, durant la période trouble des anomalies du capitalisme tardif. Ici même au bord de Maelbeek, où nous avions décidé de planter de grands cercles rituels de saules pleureurs et de monolithes de pierre. Ces souvenirs me replongent dans cette époque qui me parait si lointaine et pourtant si proche. De ça 20 ans, nous nous étions réuni·es à cet endroit précis, pour créer les nouveaux rituels pour les nouveaux mondes en pleine germination. Nous avions choisi ce lieu car Maelbeek, ce ruisseau si joyeux, était devenu un symbole de ce changement radical. Après la dislocation de l’Union européenne et de ses États-nations, et la constitution d’une complexe mosaïque de zones politiquement autonomes, Bruxelles s’organisa rapidement en quartiers. L’une des premières décisions adoptées lors des agoras inter-quartiers fut le réensauvagement de la région. Dès la fin de la période de débétonisation et après des centaines d’années de contrainte, étouffé par la ville capitaloscénique, Maelbeek resurgit.

Je prends un court instant pour revenir dans le présent et formuler une réponse satisfaisante :
« Le bleu c’est la couleur de la chance et du rêve, pardi ! Et puis tu sais, à l’époque, on n’était pas super au point sur la toxicité des plantes tinctoriales. Avec le bleu de la cardère on prenait aucun risque au moins. T’imagines : hop-là, un grain empoisonné dans le bec, juste avant libération des pigeon·nes, qui finissent crevé·es dans chaque point cardinal ? Plutôt glauque comme symbolique de rituel ! »
Mon ricanement s’étouffe rapidement lorsque je constate dans son regard incrédule que ma réponse ne suffit pas. Je renchéris :
« Qu’est-ce que tu veux savoir au juste ? Ta question concerne vraiment la couleur des grains ? Tu veux pas savoir pourquoi du kernza ? Ou pourquoi on brule des bonhommes de paille avec des cravates pendant la fête de l’Haraka ? Et pourquoi un sacrifice de sanglier pour le solstice d’hiver ? Dis-moi ce qui te turlupine exactement.
— La dernière fois, à la fête de la bière, tu as dit que sans les rituels on n’aurait pas réussi à s’en sortir et qu’on vivrait toujours sous l’envou- tement capitaliste. Raconte-moi comment vous avez fait.
— Tu sais, faut pas m’écouter tout le temps, surtout à la fête de la bière ! C’était une simplifi- cation, mais viens, je veux bien t’expliquer. »

Après quelques pas à la recherche d’un coussin de mousse confortable sous l’humide et profonde ombre des saules, je me lance :
« Toi qui adores la capitalistologie, tu sais peut-être que le capitalisme a eu besoin de s’approprier le travail, le savoir et le corps des femmes pour pouvoir se développer. C’est durant le début de la Renaissance que s’aggrave ce qu’on appelle l’accumulation primitive, ce processus d’expropriation jetant les bases du capitalisme. Les terres communes sont privatisées et des murs sont dressés. C’est l’enclosure. Les grands propriétaires prennent du pouvoir, et les marginales sont traquées. La peste noire a fait des ravages en Europe les siècles précédents et le contrôle de la natalité est impératif pour relancer la démographie.
L’élément le plus important pour la pérennité du capitalisme est la reproduction de la main- d’œuvre qui passe par le contrôle du corps des femmes. C’est donc le moment des chasses aux sorcières, ces femmes libres qui connaissent, entre autres, les plantes et les techniques abortives. Le capitalisme est né avec cette chasse aux sorcières, c’était logique qu’il disparaisse avec leur grand retour ! Puis, n’oublions pas que la sorcellerie est avant tout un moyen de puissance et d’action “conçue pour s’approprier les secrets de la nature et céder son pouvoir à la volonté humaine. L’éradication de ces pratiques était une condition de la rationalisation capitaliste du travail, car la magie apparaissait comme une forme de pouvoir illicite et un instrument pour obtenir ce que l’on voulait sans travail, c’est-à-dire un refus du travail en action”. Eh oui, je sais que ça t’énerve, mais j’adore toujours autant citer de tête Silvia Federici ! Caliban et la sorcière, page 141, si je ne me trompe pas. En tout cas, la résurgence de la sorcellerie est autant une cause qu’une conséquence du démantèlement des États et de la mondialisation néo-libérale.
Beaucoup cherchent des liens de causalité, mais les faits sont trop complexes. Certain·es relient la dégénérescence de la science − au sombre dessein techno-capitaliste et dans une totale incapacité de résoudre les problèmes qu’elle avait créés − avec le renouveau de la magie. D’autres se concentrent sur certaines victoires des luttes féministes et anti-coloniales, marquant l’avènement de la sorcellerie comme symbole d’émancipation. Pendant que les plus ésotériques corrèlent cette renaissance avec la précession des équinoxes, sonnant la fin de l’ère du Poisson et le début de l’ère du Verseau. Moi ce que j’ai pu constater pendant ma jeunesse, c’est qu’une grande partie des résistant·es de l’époque était ancrée dans des anciens idéaux, où la magie était taxée d’obscurantisme au même titre que les grandes religions. Mais lorsqu’il a été nécessaire de quitter les métropoles pour rejoindre les campagnes et les forêts dans le but de lutter contre leur destruction, beaucoup ont été transformé·es au contact de la puissance de Terra. Depuis nos cabanes de zadistes, nous redécouvrions la rudesse de l’hiver et la joie du printemps, les cohabitations interdépendantes avec les humain·es et les non-humain·es, les vivant·es et les non-vivant·es, la germination et la putréfaction, les étoiles et l’humus, la direction des vents, les champignons et les arbres, l’odeur du pétrichor des premières pluies après la sécheresse. Tout ça était d’une telle puissance que nous étions inévitablement poussé·es à sacraliser par des rituels ce qui nous vivions.
Certaines dates liées à nos luttes étaient marquées par des cérémonies, mais c’était surtout les grands cycles qui étaient célébrés. Le capitalisme, le patriarcat et l’autoritarisme étatiques avaient leurs rituels : les jeux olympiques, les fêtes nationales, les mariages, les tournois de football, les anniversaires et les commémorations de guerre par exemple. Mais les rituels liés aux cycles − aux équinoxes et aux solstices par exemple − avaient été broyés et détournés par le consumérisme et l’individualisme. Noël, Halloween, Pâques… tu n’imagines même pas le délire que c’était. La croissance infinie, ce mythe fondamental du capitalisme, nécessite la négation des cycles. C’est pourquoi nous avons vite saisi que nos rituels n’étaient pas une simple extravagance néo-païenne mais un réel refus du monde que l’on nous imposait.
Et la force contestataire de nos rituels ne s’est pas arrêtée là, au contraire ! Ce n’est pas pour rien qu’on appelle parfois “anomalies sorcièresn” ce moment de bifurcation achevant le capitalisme tardif. Il y a eu un moment où les rituels se sont vraiment popularisés chez les jeunes via les fêtes libres. Comme tu le sais, à notre époque tout était régi par des lois et des punitions, nous n’avions même pas le droit de nous rassembler pour festoyer sans demander la permission aux représentant·es de l’État. Mais là où on trouve des interdictions, on trouve aussi celleux pour les braver. À l’époque, des nomades en camion à pétrole organisaient des grandes fêtes illégales avec de la musique amplifiée. C’étaient des moments vraiment propices à la transe. Cependant, dans les débuts du mouvement, nous n’arrivions à atteindre que des états modifiés de conscience assez brouillons. Puis avec la répression une partie des tribus se radicalisèrent politiquement, ce qui alla de pair avec une ritualisation de leurs pratiques. Ce n’était plus des fêtes mais des rituels tekno. Les drogues du capitalisme tardif et les dispositifs de transe de l’époque, ne nous permettaient que des voyages cafouilleux. Certain·es en revenaient même affaibli·es. Mais grâce la ritualisation sorcière des fêtes libres, nous pouvions faire l’expérience de transe collective qui nous apportait force, soin et reliancen. Des milliers de personnes en transe pendant plusieurs jours, dans les forêts profondes ou dans les ruines industrielles, je ne sais pas si tu imagines la puissance dissidente et extatique de ces sabbats ! “Nous participons à cette majestueuse danse érotique de malséance et, oui, d’horreur. Enlevez vos vêtements, sorcières, sorciers, et vos visages humains, et retrouvez vos pelages. Dévorez l’intimité de vos autres corps, accueillez-les en vous tandis qu’ils vous possèdent. Notre vin se trouve dans cette coupe sanglante, pressée de nos cœurs battants et de nos pas frappant le soln.” »

Anarres m’écoute, concentré·e. Je marque une pause et reprends :
« Tu peux me traiter de hiérarchiste mais ce que je préfère dans les anomalies sorcières, ça reste les mouvements de spéculation générale. Lorsque tout le monde s’est emparé de la puissance des récits. Tu vas me dire : “Raconter des histoires c’est pas un rituel, ce n’est pas qu’une affaire de sorcière !” Mais raconter des histoires dans le but d’influer directement sur nos existences c’est bel et bien de la sorcellerie ! Regarde les arts divinatoires ou les chants chamaniques, par exemple : un récit fait de symboles, permettant de pænser l’informulé et l’informulable, débloquant ainsi un processus psychologique et physiologique.
Y a eu un tournant radical lorsqu’on s’est rendu compte que l’emprise du capitalisme reposait sur le récit, et que nous nous sommes toustes lancé·es dans la lutte par les imaginairesn ! Puis on s’est pas limité·es à raconter des histoires : on a commencé à explorer mentalement ces mondes créés pas nos imaginaires via plein de techniques d’état modifié de conscience. Et quoi de plus sorcier que de voyager dans l’invisible ? En tout cas, du point de vue de la thèse de la spéculation générale, Thatcher est clairement la plus grande mage de l’époque. Pour elle, je ne peux pas utiliser l’adjectif de sorcière car elle était au service de l’oppression et non de la résistance, mais elle a clairement créé l’envoutement capitaliste le plus puissant avec son incantation simple mais efficace : “There is no alternative.”
Pour revenir à ta question : effectivement, les rituels ont eu un rôle important lors de la lutte finale contre les forces agissantes du capitalisme. Mais ils auraient été bien inutiles sans les émeutes, insurrections, sabotages, blocages, grèves et toutes les alternatives expérimentées lors de cette période. Pour ces rituels, nous nous sommes évidemment inspiré·es de ceux qui existaient déjà, mais nous l’avons fait de façon pragmatique, en ne gardant que leurs structures. Je m’explique : hors de question de se réapproprier des récits anciens ou lointains, nous avons dû saisir les processus dans leurs formes et leurs fonctions. Le fond du récit du chant chamanique n’est pas le nôtre par exemple, mais la forme de son fonctionnement comme processus peut être lié à nos propres récits. Contrairement aux sorcelleries d’antan, les nôtres sont matérialistes. Elles ne convoquent pas d’esprits extérieurs pour nous apporter puissance : elles réagencent nos intérieurs mentaux et sociaux. J’aurais aimé que tu sois là pendant ces moments d’effervescence où nous avons compris que le capitalisme n’était plus et que nous devions nous organiser autrement. C’était évident pour nous, les rituels nous avaient aidé·es à résister pendant cette période trouble, ils nous accompagneraient aussi dans ces futurs désirables qui s’esquissaient devant nous.
J’ai participé à l’élaboration de pas mal de rituels locaux que nous pratiquons maintenant, dont celui que tu vas faire aujourd’hui. Je t’avoue que pour la couleur des grains de kernza, je n’ai pas de réponse plus satisfaisante. Mais j’ai encore de très beaux souvenirs bien assez solides sur la création de cette initiation. À l’époque, en étudiant certaines pratiques chamaniques, on s’est rendu compte que dans beaucoup d’autres communautés, les capacités magiques se manifestaient chez les personnes après une dissociation autoscopique, c’est-à-dire un voyage où l’individu se voit de l’extérieur, le plus souvent sous forme de squelette, réduit à sa plus pure condition minérale. Ça nous fascinait mais on ne comprenait pas tellement la profondeur de la symbolique, et toujours dans une optique d’éviter les réappropriations trop directes, on a bricolé. C’est comme ça que le rituel d’écoscopie est né. On voulait trouver un moyen d’activer nos nouvelles manières de voir le monde, avec de nouveaux rites de naissance, initiatiques et mortuaires. Pour se désenvouter de l’individualisme, quoi de mieux que de comprendre que nous sommes nous-mêmes des écosystèmes ouverts, et non un corps et un esprit unique ? C’est pour ça qu’aujourd’hui, le but de ce rituel initiatique est que tu voyages dans les écosystèmes qui te constituent. C’est pour ça que dans ta jeunesse, nous t’avons toujours encouragé·e à te lier aux autres écosystèmes qui t’entourent et que nous t’avons transmis toutes ces techniques de voyages mentaux.
— Maintenant que je sais tout ça, j’ai peur que le rituel ne fonctionne pas sur moi !
— Au contraire ! C’est comme ça que marche notre magie. Maintenant viens, c’est le moment. Ne faisons pas attendre plus longtemps les pigeon·nes. »

Après des premières respirations communes, je guide Anarres vers le centre du cercle où l’humus est sombre, chargé de vie par les innombrables rituels passés. Je place les quatre pigeon·nes aux quatre coins, puis je vais remplir la grande jarre de l’eau de Maelbeek, j’y rajoute le lichen, l’humus de son rituel de naissance et lui demande de cracher dedans. Anarres connait parfaitement les techniques de voyages, iel s’allonge et après quelques respirations, je sais qu’iel est déjà parti·e. J’asperge le contenu de la jarre sur la terre environnante et je commence à guider Anarres très lentement :
« Concentre-toi sur les milliards d’êtres qui te constituent. Tous ces micro-organismes, végétaux, bactéries, virus, parasites et champignons. Dans ton estomac, dans ta bouche, sur ta peau. Tous ces organismes sont toi. Tu es elleux. Concentre-toi sur la complexité des liens qu’entretiennent ces mondes. Les mondes qui te composent et ceux qui t’entourent, ouverts et interconnectés. Sous toi les êtres de l’humus, l’alliance de l’organique et du minéral, se mélangent à toi. Tu te mélanges à elleux. Plonge tes hyphes, tes tentacules, tes mandibules dans nos ancêtres. Vous êtes lié·es, vous n’avez jamais été séparé·es.
Personne ne vit partout ; chacun·e vit quelque part.
Rien n’est connecté à tout. Chaque chose est connectée à quelque chose.
Avec qui es-tu lié·e et comment ? Ressens la spécificité et la proximité des connexions.
Rappelle-toi que nous ne sommes pas des individus mais des écosystèmes.
Nous ne sommes pas une unité mais des enchevêtrements de relations symbiotiques.
Nous ne sommes pas distinct·es, autonomes et étanches dans un environnement qui se contenterait de nous entourer.
Nous sommes l’environnement. Nous sommes le paysage.
Nous sommes le monde.
Nous sommes tou·tes du lichen. »

Après un moment de silence, je sens que c’est bon. J’enfourne délicatement un grain bleu dans chaque bec et j’asperge aussi nos quatre ami·es, traçant droit devant aussitôt libéré·es. Au milieu, Anarres, en plein voyage, est en train de se lier aux mondes.

1

L’origine de cette expression est assez grisante. De par sa définition, ce qui est anomalie ne l’est que par rapport à une norme. La norme en question c’est le capitalisme, car le signifié de cette expression est totalement normal pour nos contemporain·es post-« anomalies ». C’est pourquoi, avec du recul nous appelons aussi ces évènements des « singularités sorcières ». Pour ces questions de normativité, ce qui parait évident c’est que l’expression a vu le jour durant ladite période. Mais ce qui est incroyable, c’est qu’elle semble être née antérieurement : la dénomination précède les évènements. Nous en avons retrouvé des traces dans les récits éponymes du laboratoire sauvage « Désorceler la finance ». Si tu croises Cam’ la pioche ou Tiph’ la mouche, tu peux leur demander de te raconter tout ça, ou alors tu peux aller consulter « les enquêtes sur les anomalies sorcières », dans les retranscription des archives de la revue Entre-temps.

2

Si tu veux en savoir plus, je te conseille les histoires des tribus des spirales. Tu peux lire une de leurs retranscriptions dans Présents suspendus , THX, 2022. 

3

Peter Gray, « Réensauvager la sorcellerie », Hexen.fr, 2014. 

4

Si tu t’intéresses à la spéculation générale, je te conseille de trainer au « Sanglier de velours », tu y rencontreras sûrement des féru·es des mouvements de spéculation générale. Ou tu peux aller consulter « Spécu’ générale » et « Spéculactivisme – Sortir du réalisme capitaliste par la fiction spéculative » dans le Journal de Culture & Démocratie n°55. Tu peux aussi aller au cabinet de curiosités économiques de Forest, où tu pourras lire « Le récit de Drogenbos », dont la retranscription est aussi dans les archives de la revue Entre-temps.

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