- 
Notices bibliographiques

La violence des riches, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

Isabelle Dorchain

03-01-2019

Zones/La Découverte, 2013/2014, 271 pages.

Présentation

Cet essai sociologique est paru en 2013 et repose sur une recherche de 2011 dans un contexte politique français où françois Hollande est chef d’état.
Les auteur·rices, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, un couple de sociologues français de terrain et ex-directeur·rices de recherche au CNRS, inspiré·es des concepts de Pierre Bourdieu, mènent leur énième enquête dans le monde des grosses fortunes. Il et elle collectent des données et les analysent au départ de situations concrètes, de descriptions de lieux et de faits (entreprise métallurgique qui coule, richesse de la famille Peugeot, la famille Michelin, Bernard Tapie, GDf Suez, CAC 40, Bernard Arnault…), de chiffres (quelque peu étourdissants) : ce qu’il et elle appellent la casse sociale.

L’essai aborde les richesses économiques, culturelles, sociales (sociabilité mondaine). Il y est question d’argent, de privilèges, d’évasion fiscale, de fausses bonnes lois contre les paradis fiscaux, d’exil fiscal (vers la Belgique notamment), d’optimisation fiscale, d’argent dissimulé, de finance mondialisée, de libéralisme financier, de lutte des classes, de mécanisme de la domination…
Les auteur·rices évoquent différentes violences, qu’elles soient économiques, sociales, politiques, idéologiques, linguistiques ou symboliques. Nous y apprenons comment les riches génèrent cette violence; quelles sont les formes de violence exercées à l’encontre du peuple (par exemple la manière dont la justice use de la comparution immédiate devant les tribunaux); quelles sont les logiques à l’œuvre.
Le livre montre le rôle de l’état dans cette violence de classe. Par le sauvetage des banques, l’état a permis que la dette privée soit convertie en dette publique sans aucune révolte. La crise financière des banques en 2008 est devenue la crise globale à cause de laquelle chacun doit se serrer la ceinture! Les financiers, seuls responsables de cette crise de 2008, sont arrivés avec l’aide des responsables et des journalistes à faire accepter au peuple que c’était à lui de payer les pots cassés pendant les décennies futures. Et à eux d’engranger de nouveaux profits – voir à ce propos l’excellent documentaire belge Dexia, démocratie confisquée.
Les auteur·rices dénoncent les valeurs et les méthodes des élites, du monde de l’entreprise, de la politique en passant par celui des médias.

MAIS QUI SONT LES TRÈS RICHES ?
Les très riches sont celles et ceux qui concentrent toutes les richesses (les plus grosses fortunes, les patron·nes des grosses entreprises, la grande bourgeoisie, les dirigeant·es de sociétés du CAC 40) et les pouvoirs (politiques, judiciaires). Il·elles se mobilisent pour la défense et la préservation de leurs intérêts en promulguant des lois qui leur sont favorables.
Les très riches « travaillent » à faire fructifier leur capital avec une recherche de profit maximal (pour les actionnaires qu’il·elles ne manquent pas d’être). Ce sont ceux et celles qui ont la possibilité de vivre de leur patrimoine. Ce sont ceux et celles qui possèdent et dépossèdent les travailleur·ses. Ce sont ceux et celles qui sont sans cesse mobilisé·es pour contourner les obstacles qu’ils peuvent rencontrer dans leur course éperdue aux profits, ceux et celles qui spéculent, ceux et celles qui engagent des fiscalistes, des avocat·es, des informaticien·nes, des mathématicien·nes au service exclusif de l’argent et de l’ingénierie financière. Il·elles sont champion·nes pour échapper aux impôts.
Les élites cumulent sans complexe des mandats, des fonctions dans la finance, le droit, la politique, les médias. Les conflits d’intérêts sont monnaie courante : on découvre que le ministre qui a en charge la fraude fiscale possède un compte dans un paradis pour contribuables fortuné·es, qu’un ex-PDG de banque devient inspecteur des finances, qu’un directeur de cabinet ministériel a été président de société, etc. Il·elles sont par ailleurs, en général, formé·es dans les mêmes grandes écoles : ENA, Sciences Po, HEC, Harvard…
Les très riches font partie d’une classe à part et se caractérisent par un « entre soi». L’essentiel résulte dans la transmission de leurs richesses et de leur patrimoine à leurs descendant·es, privilégié·es de naissance.
Pour brouiller les pistes, les très riches sont aussi mécènes et prennent part au financement de la culture et de l’art.
Pour toutes ces raisons, les auteur·rices nous incitent à les appeler les dominant·es, les oligarques.

Le sujet traité est subdivisé en six thématiques (six chapitres) :

1. Patrons spéculateurs et salariés jetables
Entre chantage à la délocalisation (fermeture d’usine et perte d’emploi) et exil fiscal, les possédant·es négocient avec les pouvoirs politiques afin que les lois et les mesures leur soient favorables. Le discours véhiculé est le suivant:

« Tout le monde doit faire des efforts pour surmonter la crise, il faut de la compétitivité et de la productivité.» Les riches, leur domination, leurs ressources et leur arrogance sont créateurs de richesse tandis que les travailleur·ses sont considéré·es comme des charges, des couts, des profiteur·ses, des bénéficiaires d’avantages acquis : « Avec la financiarisation de l’économie, les entreprises sont devenues des marchandises qui peuvent se vendre, s’acheter, avec des actionnaires qui exigent toujours plus de dividendes. »

2. La délinquance des riches
L’impunité est assurée par la complexité et l’opacité des montages financiers, par le cynisme et la décomplexion des riches vis-à-vis des valeurs morales et de l’argent. Les riches assument au grand jour leur volonté d’échapper à la loi. La délinquance financière ne se voit pas. Il y a deux poids, deux mesures dans la détermination avec laquelle la justice poursuit les petits malfrats en col blanc ou « blousons dorés» (les fils et filles de riches) et les petits malfrats à capuche (fils et filles de pauvres).

3. L’oligarchie dans la France de François Hollande
Les enquêtes démontrent les connivences et les complicités des politicien·nes (de droite et de gauche en france) avec les puissances d’argent et par conséquent le manque de volonté politique de réguler le système capitaliste. « Le déficit est une arme pour asservir les peuples en légitimant une austérité dont on ne sait où elle pourra s’arrêter. Les partenariats publicprivé, les privatisations feront le reste pour démanteler les services publics construits et tissés peu à peu après le chaos de la Seconde Guerre mondiale. »

4. La domination dans les têtes
Ou comment travailler les esprits afin que le peuple se montre réceptif aux intérêts des dominant·es? À propos de la servitude involontaire des classes moyennes et ouvrières : « Les gens sont travaillés en profondeur dans leurs représentations du monde. Cela rend le changement difficile, parce qu’on se construit en intériorisant le social. Ce que vous êtes, ce que je suis, est le résultat de multiples intériorisations, qui font que je sais que j’occupe cette place-là dans la société. Ces intériorisations entrainent une servitude involontaire, aggravée par la phase que nous vivons. Avec le néolibéralisme, une manipulation des cerveaux se met en place via la publicité, via les médias, dont les plus importants appartiennent tous à des patrons du CAC 40. »

5. La mécanique de la domination
La confrontation à l’autre révèle l’intériorisation profonde de la place occupée par chacun·e dans la société (ses origines et ses conditions de vie). Celle-ci est hiérarchisée dans l’espace social. Cette hiérarchie n’a pas besoin d’être explicitement établie pour être ressentie. La violence sociale se marque aussi dans les corps, dans le maintien, dans la corpulence, l’habillement, la gestuelle…

6. La ville comme champ de bataille
La politique de la ville met en évidence la violence des rapports sociaux de domination dans leur dimension spatiale (relégation territoriale des pauvres en banlieue, dans des cités, dans des ghettos). La violence sociale est celle qui s’inscrit dans l’espace géographique de manière visible, celle qui s’objective dans les formulaires, les lois, les institutions. La violence symbolique est celle de l’intimidation (timidité sociale) : qui ose pousser la porte d’une enseigne Dior ou Chanel ?
À la lecture du livre, on comprend non seulement le sens de la «violence des riches», mais aussi surtout pourquoi le peuple a tant de difficulté à contester et à remettre en cause l’ordre social.
L’intention des sociologues est d’aider le peuple « à connaitre son ennemi », à l’éclairer par rapport à son assujettissement économique, ainsi qu’à nommer ce qui se passe, ceci afin de le combattre. Il y a urgence.

Commentaire

Entre le désenchantement et l’écœurement provoqués par la lecture de cet essai, je me suis réjouie et j’ai admiré la franchise des auteur·rices, à propos de sujets délicats, voire tabous. Il et elle n’ont pas eu peur d’appeler les choses par leur nom, telles qu’elles existent, sans langue de bois. Et cette démarche procure un effet salvateur.
Néanmoins, l’ouvrage souffre selon moi de quelques longueurs et redites. Il y a moyen de se perdre un peu dans les chiffres et le système français qui ne m’est pas familier. Les nombreuses descriptions sous forme d’encarts m’ont fait décrocher quelques fois. Je n’ai pas « dévoré» le livre d’une traite, mais j’y suis revenue à petites doses afin de le digérer et parce que sa lecture ne me remontait pas vraiment le moral.
Je mets ci-dessous en évidence cinq idées, commentaires, prolongements nés suite à la lecture de ce livre :

LA FRAUDE À LA SÉCURITÉ SOCIALE
Celle-ci est estimée à 20 milliards d’euros en France en 2011. 80% de ces fraudes sont liées aux cotisations patronales, soit 16 milliards d’euros que les employeur·ses ne payent pas parce qu’il·elles ont eu recours au travail dissimulé. Dans le même temps, les personnes démunies s’endettent, subissent les politiques d’activation et sont d’emblée considérées comme des fraudeuses en puissance.

LE NON-RECOURS AU DROIT À DES PRESTATIONS SOCIALESn
Nous apprenons qu’en France, en 2012, le non-recours aux droits et aux services représente 4 milliards d’euros. Il s’agit de prestations qui ne sont pas réclamées par leur bénéficiaire. Il existe plusieurs types de non-recours: par non-connaissance de l’offre publique ; par non-réception (abandon de la demande, inattention aux procédures, dysfonctionnements des services prestataires, difficultés d’accessibilité); par non-demande (manque d’intérêt, stigmatisation et discrimination, repli sur soi par isolement et dénigrement)n.
Je me suis interrogée sur la situation en Belgique. « Actuellement, le manque de données statistiques, la fréquence de mise à jour, les délais de réception ne permettent pas d’établir un taux de non-recours à Bruxelles à un moment T. Quelle que soit la prestation de service ou financière, les estimations du nombre de Bruxellois·es potentiellement éligibles manquent cruellement. »n
Dans une autre étude relative au revenu d’intégration (CPAS), le groupe de bénéficiaires qui ne font pas valoir leur droit à cette allocation est estimé à pas moins de 65% du groupe total de bénéficiaires potentielsn. On ne dit pas que certain·es pauvres, par le non-recours, permettent à l’état de faire des économies…

LA NOVLANGUE, CE MERVEILLEUX OUTIL DE DOMINATION
Les sociologues nous rappellent que la novlangue utilisée par les riches et les dominant·es modèle notre pensée et engendre une corruption de celle-ci.
Par exemple, les chômeur·ses deviennent des sans-emploi, les allocations de chômage deviennent des allocations d’aide au retour à l’emploi, un plan de licenciement devient un plan de sauvegarde de l’emploi, etc.
Les buts ultimes de la novlangue sont de rendre impossible toute forme de critique, la destruction des concepts et surtout l’étouffement de toute velléité de changement. C’est pourtant la novlangue qui structure nos relations institutionnelles, professionnelles et politiques.
Référence est faite au roman d’anticipation de George Orwell 1984, édité en 1948-49. Ainsi, l’appauvrissement et la dégradation du langage, la réduction maximale du vocabulaire, la simplification de la grammaire afin de réduire les nuances, le langage administratif et hautement technicisé rendent impossible la formulation de certaines pensées et accentuent la domination et la stigmatisation.
Le langage précédant la pensée, il devient impossible d’exercer une pensée critique. Cela fait écho à la nécessaire « désintoxication de la langue de bois» que Franck Lepage fait naitre en nous avec ses ateliers jubilatoires auxquels j’ai eu la chance de participer.
Lors des ateliers, nous allons au-delà des mots et nous apprenons à nous focaliser sur le sens derrière les mots, car ceux-ci ne demeurent jamais neutres. franck Lepage nous invite à nous poser la question suivante : « Que se passe-t-il dans nos têtes quand on dit … »
Nous examinons alors ensemble les principes actifs des différentes catégories de la langue de bois: euphémismes, oxymores, sigles, anglicismes, etc., et la façon dont ils modifient notre perception de la réalité et notre façon d’agir.
L’utilisation de néologismes (ex.: flexisécurité), d’oxymores (ex.: solidarité conflictuelle) d’euphémismes ou de sigles dans les discours politiques et médiatiques constitue une manipulation du vocabulaire qui a comme effet de corrompre et de normaliser la pensée.
« Avant, les pauvres, on les appelait “les exploités”. Puis, ils sont devenus des défavorisés. Dans un cas, vous pouvez penser la situation de la personne non pas comme un état, mais comme un processus qui s’appelle l’exploitation, avec nécessairement un exploiteur quelque part. Dans l’autre cas, le pauvre, c’est simplement quelqu’un qui n’a pas eu de bol», analyse Franck Lepage, dans son spectacle L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu (le texte de ce spectacle a été publié aux éditions du Cerisier). Ces ateliers stimulent notre pouvoir d’agir et permettent de vérifier collectivement que nous sommes tou·tes des expert·es de ce langage et que nous ne sommes pas dupes individuellement. C’est une aventure très réjouissante et il en ressort un effet de libération. Pourquoi dès lors, ne pas réunir des personnes vivant le surendettement et s’exercer collectivement à se désintoxiquer ?

LA PERTE DES ILLUSIONS, SI D’AVENTURE IL VOUS EN RESTE ENCORE
Je suis ressortie de la lecture de ce livre consternée et quelque peu démunie face à l’ampleur de la « machination» et de la banalisation de cette violence des riches. Nous vivons dans un système économique profondément inégalitaire et nous sommes pétri·es de préjugés négatifs à propos des nanti·es tels que : les riches s’arrangent pour cultiver l’entre soi et générer des profits, l’argent va aux riches, il·elles fréquentent tou·tes les mêmes cercles, etc. Il apparait qu’après la lecture de l’analyse descriptive et critique des auteur·rices qui repose sur des faits, nos préjugés se révèlent en grande partie fondés. En cas d’hésitation, lisez l’interview dans L’Écho de Vincent Van Dessel, président d’Euronext Bruxelles, pour qui « jouer au golf amène parfois à faire du business »n.
En lisant, je me suis demandé pourquoi le peuple, pourtant beaucoup plus nombreux que les ultras riches, ne remet pas en cause ces rapports de force ? Pourquoi ne se révolte-t-il pas ? « Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés», écrit Orwelln. Est-ce à dire que la révolte est impossible ou que prise de conscience et révolte participent d’un même mouvement ?
« La Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et l’Irlande ont déjà démontré que la recherche de l’équilibre budgétaire aggrave la crise et aboutit à une récession qui réduit les rentrées fiscales, augmente le chômage et la misère. C’est une logique infernale. Devant un système économique aussi pervers, il n’y a pas d’autre alternative que l’opposition et le rejet. »n
Nous avons tellement bien intériorisé le fait que nous sommes dominé·es par les puissant·es et le néolibéralisme que cela ne soulève plus aucune indignation ni rébellion. La pensée critique survient toujours plus tard, tant on a perdu la possibilité de réfléchir et de prendre du recul. De plus, chaque couche sociale est « achetée» par le système capitaliste en lui faisant miroiter quelques avancées, lui procurant suffisamment de confort et de plaisir consumériste.
À la lecture de cette chronique de l’immense casse sociale, on aurait pu croire que ce ne pouvait être pire. Détrompez-vous, avec Emmanuel Macron au pouvoir en France, l’intensification de cette casse sociale est encore plus manifeste. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer la manière dont le phénomène de contestation sociale des gilets jaunes est traitén ; comment le glissement sémantique (lexical) a opéré et comment la criminalisation de la contestation sociale est bien à l’œuvre en 2019. Néanmoins, tout système qui a été construit par des humain·es peut être déconstruit par d’autres humain·es et il me semble que la révolte et le besoin de changement sont imminents et inévitables.

CONCRÈTEMENT, COMMENT FAIRE SA PART ?
Les Pinçon-Charlot ont fait la leur et bien plus encore en animant des rencontres, en répondant présent·e lorsque des enseignant·es les sollicitent, en emmenant les jeunes des quartiers populaires dans de beaux quartiers…
Les auteur·rices proposent de faire comme les riches: être solidaires, avoir conscience de ses intérêts, in fine, changer le rapport de force entre les classes.
Comment allons-nous remédier à cette casse sociale et proposer des solutions? Comment s’affranchir des logiques de domination? De l’argent, on l’a vu, il y en a. Le changement ne viendra pas de ceux et celles qui trouvent des avantages à ce que ce système perdure. Ceux et celles qui exploitent n’ont-ils pas suffisamment d’argent? On ne parle jamais de seuil de richesse (difficile à identifier de par la composition et les différentes formes de la richesse et son extrême dispersion), mais bien de seuil de pauvreté…

Mots-clés
Classe sociale dominante – Dominant·es – Casseur·ses – Dominé·es – Guerre des classes – Guerre des places – Casse sociale – Libéralisme financier – Capitalisme – Crise financière – Néolibéralisme – Oligarchie – Mécanismes de domination – Logique d’accumulation sans fin – Délocalisation – Servitude involontaire – Corruption du langage –Corruption de la pensée – Langue de bois – Marche du monde – Privatisation – Sauvetage des banques

Contenu
Avant-propos / 1. Patrons spéculateurs et salariés jetables / 2. La délinquance des riches / 3. L’oligarchie dans la france de françois Hollande / 4. La domination dans les têtes / 5. La mécanique de la domination / 6. La ville comme champ de bataille / Conclusion: le bourgeoisisme et ses ennemis / Bibliographie / Postface. Retours sur la « violence des riches»

1

Appelé aussi non take-up par les Britanniques.

2

Marie-Pierre Hamel et Philippe Warin, « Non-recours (Non-take up)», in Dictionnaire des politiques publiques (2010), p. 383-390.

3

Le rapport bruxellois sur l’état de la pauvreté en 2016, Aperçus du non-recours aux droits sociaux et de la sous-protection sociale en Région bruxelloise, p.12-13.

4

Nicolas Bouckaert et Eric Schokkaert, «A First Computation of Non-Take-Up Behavior in the “Leefloon”», Discussion Paper, Flemosi, 2011.

5

Voir l’article du 23 juillet 2016 paru dans L’Écho ( lien ).

6

George Orwell, 1984, Gallimard (1972).

7

Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, La violence des riches, La découverte, 2013, p. 114.

8

Anthnony Pouliquen, « Les Gilets jaunes debout ! », publié en ligne le 1 décembre 2018.

PDF
Neuf essentiels (études) 8
Neuf essentiels sur la dette, le surendettement et la pauvreté