41 Résultats
Les Ateliers de la Banane
Rédaction
« S’inscrire à un atelier, c’est s’offrir un temps pour soi ; c’est rechercher, expérimenter, apprendre avec d’autres. C’est inventer et participer collectivement à la vie sociale et culturelle. »
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Petrus De Man
Sabine de Ville
« Le dessin et la pointe sèche me plaisent parce que ce sont des moyens d’expressions très directs. En travaillant, je cherche à saisir le temps qui m’échappe. Ma figuration n’est qu’une métaphore pour visualiser mon monde intérieur (colère, peur ou solitude). L’art populaire, l’art brut et les dessins d’enfants m’ont depuis toujours influencé par leur caractère spontané et parfois brutal, dépourvu de “chichis” et hors des conventions. »
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Artistes et paysan·nes : cultiver et nourrir autrement
Pierre Hemptinne
Aux Abattoirs de Toulouse, une exposition sur les convergences entre travail de la terre et travail de l’imaginaire. Y sont rassemblés les éléments indispensables à inventer une chaine alimentaire autour du récit collectif d’une planète à rendre à nouveau habitable. Toute une poétique et une politique du vivant, dont dépend notre futur, et incompatibles avec les narratifs de l’extrême droite. À paraitre : le prochain numéro du Journal de Culture & Démocratie sera consacré à la même thématique, une réflexion sur le devenir souhaité de notre chaine alimentaire.
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Rituels d’artistes à la Maison des Arts
Pierre Hemptinne
La Maison des Arts à Schaerbeek expose une constellation de rituels d’artistes, beaux, simples, narratifs et pas du tout hors-sol. Ils éclairent nos propres besoins de prise sur un quotidien anxiogène. Ils inspirent toutes sortes de petites inventions pour amorcer une nouvelle harmonie intérieure/extérieure. Ils veulent faire du bien, pas du tout verticalement, avec des esthétiques qui brassent émotions universelles, matériaux ordinaires, rebuts, gestes coutumiers.
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Émeute de soins dans l’art contemporain
Marcelline Chauveau, Fen D. Touchemoulin
Dans un monde, où les mutantxesn peuvent exister.
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Artivisme, rituels de conjuration, du SIDA au COVID
Antoine Pickels
L’épidémie de SIDA dans les années 1990 a fait naitre de nouvelles façons de manifester. Le corps et l’art sont devenus les médiums des revendications politiques de la communauté queer de l’époque, dans un contexte où l’action politique classique était limitée par l’atmosphère homophobe. Cet art performance activiste revêtait souvent un caractère symbolique et ritualisé, à la façon d’une cérémonie. Quels enseignements pouvons-nous en tirer ? Quelles formes de rituels développées par l’artivisme des années 1990 peuvent inspirer de nouvelles stratégies résilientes face à d’autres épidémies ?
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Olivia Sautreuil
Marcelline Chauveau
Pour créer la série d’images du Journal de Culture & Démocratie n°56 sur les rituels, Olivia Sautreuil, dessinatrice et sérigraphe, est partie d’une réflexion sur le temps et sur la façon dont celui-ci ritualise nos journées à partir du livre River of Shadows: Eadweard Muybridge and the Technological Wild West de Rebecca Solnit. Elle s’est aussi intéressée au Kibbot Kift, un mouvement du XXème siècle opposé à la vision militariste de certains groupes scouts, dont l’univers et les pratiques rituelles mêlaient mythes, artisanat et art de la vie dans la nature. Comment s’émanciper de l’ordre par l’invention de nouvelles ritualités ? Finalement, l’univers de l’enfance est omniprésent dans cette série d’images, univers familier pour Olivia qui travaille régulièrement pour l’édition et la presse jeunesse. Comment les enfants s’approprient-il·elles les objets du quotidien en les détournant pour apprendre et pour imaginer d’autres possibles ?
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L’objet à l’œuvre
Marcelline Chauveau
La relation que nous entretenons aux objets qui nous entourent dit beaucoup de nous et de notre rapport au monde. Au-delà de leur aspect strictement fonctionnel, nos objets sont aussi des médiateurs de savoirs, de mémoires et d’imaginaire. En soignant notre rapport à eux nous prenons finalement soin de nous-mêmes et de nos histoires. Pour Marcelline Chauveau nous pouvons sortir d’un modèle de société basée sur la consommation excessive en inventant de nouvelles ritualités et de nouveaux liens aux choses. Et si nous faisions de notre rapport aux objets un « moyen de résistance à un monde homogène et formaté » ?
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Rituels et musées
Anne Françoise Rasseaux, Virginie Mamet, Patricia Balletti, Laura Pleuger, Stéphanie Masuy
La notion de rituel partage avec le musée la mise en tension entre temps passés et horizons communs, la continuité et le changement, quelque chose aussi de l’ordre du passage au sens de transformation et de transmission. Les mots rituel et musée posent les questions associées du comment hériter, comment transmettre ce qui demeure tout en permettant à chacun·e de changer d’état au fil du temps : s’enraciner pour mieux « s’encommunern » et dans le même temps se mettre en mouvement ? Enfin tous les deux mettent en scène un rapport au corps, mettent en geste ce qui les traverse – ces corps –, ce qui demeure, ce qui change et ce qui disparait ? Le rituel a toujours été un moyen pour les sociétés de « s’ouvrir à des échanges multiples avec leur milieu et les existants visibles et invisibles qui l’occupent » dit Myriam Wathee-Delmotte dans le catalogue de l’exposition du Musée L, Art & rite. Le pouvoir des objetsn, qui nous servira de fil rouge dans ce texte collectif. Cet article choral montre comment la notion de rituel traverse les pratiques et dispositifs de médiation culturelle dans le quotidien de quatre musées, et s’interroge donc sur les formes et les effets des rituels qui accompagnent la monstration des œuvres.
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Art en milieux de soins : pour qui, pourquoi, comment ?
Laurent Bouchain, Fabienne Audureau, Catherine Vanandruel, Barbara Roman, Aurélie Ehx, Bart Walter, Thierry Boivin
Le groupe Art et santé de Culture & Démocratie a conçu, organisé et proposé, entre décembre 2021 et mai 2022, la formation « Art en milieux de soins : pour qui, pourquoi, comment ? » à destination des artistes, personnels soignants, travailleuses et travailleurs sociaux, étudiant·es de tous ces secteurs, ainsi qu’à toute personne concernée par les questions de l’art en milieux de soins.
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Parole et Dominique Mangeot
Sébastien Marandon
« J’imagine un livre conçu comme un théâtre mais délabré, où tous les actes du drame seraient livrés simultanément, discontinûement, et en désordre. C’est là que parait un vieux peintre, assailli de voix étranges, contradictoires, interrompues par des visions. Le réitératif et le décousu est la tournure de sa pensée et, s’il émet quelques finesses d’observation sur son art, le ressassement est la forme d’attaque par laquelle son esprit se cherche », dit Mallarmé dans Divagations.
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Bruxelles : identité, hybridité, créolisation
Nedjma Hadj Benchelabi, Hadassah Emmerich, Lisa Ahenkona, Rachida Lamrabet
Propos en anglais traduits par Hélène Hiessler (Culture & Démocratie)
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Questionner l’autorité : regards d’artistes
Younes Baba-Ali, Jean-Marie Vanoirbeek, Aleksandra Chaushova, Eric Corijn, Anna Raimondo, Aïda Yancy, Fabrice Kada
« La rencontre va se décliner en deux parties. Nous allons d’abord présenter les démarches singulières des artistes présent·es dans le cadre de l’exposition BXL UNIVERSEL II : multipli.city. Un panel d’artistes cosmopolites qui questionnent, chacun·e à leur manière, le pouvoir et l’autorité. Dans un second temps, nous échangerons autour de la manière de questionner notre rapport à l’autorité et au pouvoir, et plus généralement, autour de la place actuelle des artistes et de la culture dans la ville. Anna Raimondo, vous êtes une artiste italienne : pourquoi avez-vous choisi de vous installer à Bruxelles pour vivre et pour travailler ? »
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Joseph Obanubi
Joseph Obanubi est né à Lagos (Nigeria). Après des études de design graphique, il a travaillé un temps comme directeur artistique dans la publicité avant de se consacrer entièrement aux arts visuels à partir de 2018. Ses travaux mêlent la photographie aux images digitales qu’il colle et superpose, composant des « bricolages visuels » de sujets isolés qui « participent à reconstruire une autre réalité dans une esthétique Afro-futuriste ». C’est l’une de ses créations qui figure sur l’affiche du festival Africa is/in the future, programmation artistique multidisciplinaire initialement inspirée par le courant et l’esthétique afro-futuristes, à laquelle Culture & Démocratie a collaboré en 2020 et 2021, et de nouveau cette année alors que le thème de l’édition 2022, « Adventures in Speculative fiction », rejoint en partie celui du dossier «Récits» tout récemment paru. Nous lui avons adressé quelques questions en lien avec ce dossier, autour de sa manière de pratiquer la fiction spéculative.
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Joanna Lorho
Marcelline Chauveau
Les images qui accompagnent ce Journal, ont été spécialement créées par Joanna Lorho.
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Louis Pelosse
Maryline Le Corre
Les images qui accompagnent ce Journal, ont été exclusivement conçues par Louis Pelosse, inspiré par la thématique du dossier : le temps.
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Collages et scènes de recommencement
Pierre Hemptinne
Pierre Hemptinne revient sur l’œuvre d’Emelyne Duval, dont une nouvelle phase était montrée au musée des Beaux-Arts de Mons (BAM) jusqu’à la fin du mois de mai 2022, sous le titre « Souviens-toi ».
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#5 − Journée transversale
Laurent Bouchain, Fabienne Audureau, Catherine Vanandruel, Barbara Roman, Aurélie Ehx, Bart Walter, Thierry Boivin, Pauline Duclaud-Lacoste, Alfred Fadonougbo, Marlon Santana Da Silva
@Centre culturel et sportif Tour à Plomb, 1000 Bruxelles
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#3 − Journée focus « Pont des Arts »
Fabienne Audureau, Régine Galle, Nicolas Castiaux, Gauvain Duffy, Margarita Dakou, Véronique Vandegh, Maxime Loye
@ Centre socioculturel Garcia Lorca, 1000 Bruxelles
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Présentation des intervenant·es
LE GROUPE DE TRAVAIL ART ET SANTÉ
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Benjamin Monteil
Thibault Scohier
Le paysage n’est plus un sujet en vogue. Alors qu’il a été, de la Renaissance au XIXe siècle, l’un des principaux thèmes de la peinture, réinventé toujours par les écoles qui se succédaient, on lui préfère de nos jours d’autres territoires, plus abstraits ou plus intérieurs. Le travail de Benjamin Monteil lui redonne sa centralité, explore son héritage, tout en lui appliquant un traitement tout à fait neuf et propre à l’époque.
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Ce qui est étranger et ce qui est soi
Entretien avec Benjamin Monteil
Marqué par ses origines franco-sénégalaises, Benjamin Monteil, aime brouiller les codes et les limites entre les territoires − entre Occident et Afrique, entre mainstream et contre- cultures, entre intériorité et extériorité, entre le corps et la prothèse, entre des représentations contemporaines de nos paysages et d’autres du passé ou de futurs imaginés. Ses gravures et dessins puisent aussi bien dans la gravure occidentale du XIXe siècle que dans l’univers du jeu vidéo ou encore des mangas, et dans les frictions qui naissent de la rencontre de tous ces courants. Ces constants déplacements le poussent à penser, dans sa pratique, à comment bricoler le monde de demain dans nos ruines actuelles. Comment à partir d’éléments hétérogènes fabriquer un monde habitable ?
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Espace public : un territoire d’alliances à ouvrir
Ninon Mazeaud
Depuis un point de vue personnel de militante et d’artiste, Ninon Mazeaud, membre (entre autres) des collectifs Bezet La Monnaie Occupée et Artistes Actifs Béguinage, s’interroge sur ses territoires d’activité et de lutte, sa légitimité et son rapport à la notion ambiguë d’espace public. À partir d’une volonté de réappropriation de cet espace, la question se pose des alliances possibles et de leurs difficultés. Quelle place peut-on donner à celles et ceux pour qui l’espace public est un lieu de contrôle et de répression quand il est pour soi-même encore un lieu d’expression possible ?  Comment créer des continuums de luttes et de prises de puissances démocratiques à partir de nos territoires respectifs ?
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Marine Martin
Renaud-Selim Sanli
Si le tatouage n’est pas à proprement parler un phénomène de masse, il se popularise à vitesse grandissante et les salons de tatouage fleurissent dans les rues des villes européennes. On compterait aujourd’hui 10 % de la population française tatouée et 15 % pour les États-Unis. Il est donc indéniablement devenu un vecteur important d’expression des cultures populaires. Marine Martin, dont les dessins parsèment ce numéro, est tatoueuse chez Purple Sun, salon qu’elle a co-fondé dans le quartier des Marolles en 2015.
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L’art brut : singularité, hermétisme et spontanéité culturelle
Entretien avec Matthieu Morin
L’art brut est-il un art populaire ? Si tous deux partagent la spontanéité et l’ouverture au monde extérieur, Matthieu Morin les distingue radicalement. Pour l’auteur de l’ouvrage Des pépites dans le goudron (Frémok, 2019), l’art brut est « un art qui s’ignore »,il relève d’une extrême singularité, d’une spontanéité vitale qui n’en est pas moins attachée à un contexte d’existence, mais au contraire de l’art populaire, il n’a pas de caractère collectif. Et si l’art brut permettait de redessiner des frontières poreuses entre culture, art et production de masse ?
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Keith Haring ou l’émancipation revendiquée du Pop Shop
Alberta Sessa
Dans le contexte de l’hyper-industrialisation, « populaire » est surtout synonyme de production de masse. C’est ce contexte qui voit l’émergence du pop art dans les pays occidentaux durant la seconde moitié du XXe siècle. Artiste engagé, décrié par le milieu artistique traditionnel, résolu à rendre l’art accessible à tou·tes, Keith Haring est l’une de ses figures emblématique aux États-Unis.
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Out & High - Quelques clefs sur la question du populaire dans les arts plastiques
Joël Roucloux
« Méditer sur les distinctions entre art savant et art populaire revient toujours à interroger les frontières de l’art tout court. » Comment ces interrogations ont-elles traversé l’histoire contemporaine dans le champ des arts plastiques ? Joël Roucloux donne ici quelques balises, en s’arrêtant notamment sur le travail du critique d’art Champfleury, auteur d’un essai sur l’imagerie populaire, qui, en portant l’attention sur les arts non académiques comme les images d’Épinal ou l’artisanat, influencera tant les artistes « savant·es » français·es que les historien·nes de l’art après lui.  
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Des images en parallèle Le Medex
Renaud-Selim Sanli
Comment croquer sans figer l’espace-temps déjà si souvent statique de conférences, qui plus est portant sur le thème de l’exil ? À cette difficulté, les quatre dessinateurs et dessinatrices du Medex se sont frotté·es et offrent tour à tour un contrepoint qui en démultiplie les perspectives.
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Anne Leloup
Renaud-Selim Sanli
Les œuvres d’Anne Leloup nous transportent d’une ligne à un corps plein, du corps plein à d’autres lignes, on ne sait plus si on s’enracine ou si au contraire, dans le suivi de ces lignes d’erresn, dans le style du tracé on se laisse emporter vers une forme d’élévation cosmique, digne d’un panouranismen repensé. Une sensation du mélange se dessine aussi de la rencontre de ces lignes simples et de ces corps plus bruts, aux contours plus fuyants, le mélange qui a lieu au point limite de toute rencontre. L’importance de deux forces, de deux styles, deux éléments sur le point de se rencontrer dans un déploiement qui dépasse les termes du départ. Cette sensation n’est que renforcée par la manière dont les créations d’Anne Leloup semblent vouloir se déployer de manière à rendre absents les bords de son support, à se déployer au-delà de la feuille qui lui sert de motif d’expression, pour rejoindre les mondes de la vie (ce même monde qui a permis à la plante de devenir parfois un arbre et d’un arbre une feuille de papier).
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Annick Blavier
Maryline le Corre
Annick Blavier l’indique tout de go sur son site internet : « La technique n’a jamais été pour moi un but mais un moyen. » De fait, quelle que soit la technique utilisée, le sujet de l’œuvre d’Annick Blavier est la trace, la mémoire et le décalage. Ses croquis, dont certains accompagnent ce Journal 51, s’inscrivent donc naturellement dans cette volonté de circonscrire un moment, une sensation.
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bruxelles  
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