7 Résultats
Conclusions et perspectives par Luc Carton
Luc Carton
1. Mise en œuvre dʼune Plateforme La relative nouveauté de la problématique des DC pour les acteur·ices et le caractère récent de la mise en œuvre du décret soulignent lʼampleur, la complexité et la nécessité de la tâche. Pour toute partie prenante, plus que sʼapproprier une méthode et des outils, il sʼagit dʼune « reconfiguration » des manières de voir et de faire la conception et la programmation dʼune action culturelle à moyen et à long termes. En sʼéloignant de la politique dʼoffre, la problématique des DC invite les acteur·ices culturel·les à sʼaventurer « hors les murs » et à susciter, auprès des populations, associations, personnes et groupes, « par, pour et avec elles », un mouvement de questionnement sur des enjeux sociétaux contemporains, base à présent pour penser in situ les fondements de lʼaction culturelle. La « boucle procédurale » instituée par le décret du 21 novembre 2013 engage une mutation qui résonne loin – jusquʼaux politiques publiques de la culture au niveau territorial – et profond – à lʼintérieur même des métiers, rôles et fonctions des professionnel·les des arts et de la culture.
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Le point sur culture et écologie
Pierre Hemptinne
En mêlant analyse et fiction, Pierre Hemptinne revient sur la récente fermeture des PointCulture, rend hommage à ceux et celles qui s’y sont investis et esquisse ce qui aurait pu advenir en termes de changement d’imaginaire.
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Les centres culturels à la rencontre de leurs territoires
Morgane Degrijse
Partir du territoire permet d’opérer un questionnement sur les catégories spatiales ou conceptuelles (par exemple « le public ») qui entourent ce qu’on nomme « vie culturelle ». Pour qui conçoit l’activité culturelle comme composante d’un bassin de vie, c’est une action collective qui se profile à chaque franchissement de frontière. C’est aussi dès lors, prendre conscience de lieux non-investis alors même qu’on les côtoie quotidiennement. La démarche d’« analyse partagée » mise en place par les centres culturels de Fédération Wallonie-Bruxelles les amène ainsi à ne pas circonscrire « la culture » à des espaces clos et institués et favorise la porosité de leurs territoires.
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Les musées en Fédération Wallonie-Bruxelles
Ludovic Recchia
Au cours de ces dix dernières années, le paysage des musées en Fédération Wallonie-Bruxelles a changé. Les guides des musées publiés durant les années 1990-2000 mentionnaient l’existence de centaines de musées, jusqu’à 470n en 2001 ! Un nombre dont on pouvait s’enorgueillir mais qui ne rendait pas compte de l’énorme hétérogénéité des institutions et, pour une grande partie d’entre elles, de leur fragilité. Le secteur des musées était l’un de ceux dans lequel on avait le moins investi. Plusieurs facteurs ont concouru à sa mutation progressive.
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Le point sur les droits culturels
Céline Romainville et Françoise Tulkens
Céline Romainville et Françoise Tulkens, spécialistes dans le domaine des droits culturels, longtemps considéré comme une « catégorie sous-développée des droits de l’hommen », défrichent le champ juridique sur la scène internationale (I), européenne (II) et nationale (III).
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L’art du conte en Fédération Wallonie-Bruxelles
Bernadette Heinrich
Les années 1970 voient en France la naissance du « renouveau du conte ». Parallèlement au début d’un intérêt nouveau pour la littérature orale dans la sphère académique, ce mouvement artistique contribuera progressivement à la reconnaissance du conte comme discipline artistique à part entière. Il faudra attendre les années 1980 pour en voir les premiers effets en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), où plusieurs décennies plus tard, les arts du conte ont désormais une place officielle au sein des arts de la scène. Bernadette Heinrich, conteuse et co-fondatrice de la Fédération de Conteurs Professionnels de Belgique qui fêtait ses 15 ans en 2019, a été à la fois témoin et actrice de cette évolution. Elle revient ici plus particulièrement sur l’histoire institutionnelle du conte et de sa professionnalisation en FWB, et donne un aperçu du foisonnant paysage du conte sur ce territoire.
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Le conte comme outil d’éducation permanente : entre co-construction formative et exploration des espaces locaux
Thibault Scohier
Le conte fait l’objet d’une reconnaissance officielle continue depuis les années 2000 en tant qu’outil pédagogique, et plus particulièrement en éducation permanente. S’il est certes une manière de se former à l’expression, il est aussi d’abord une manière de s’ancrer dans ce qui fait nos lieux collectivement à travers l’imaginaire, de les redécouvrir et de les co-construire par la mémoire qu’ils portent. Pour Thibault Scohier, cet usage du conte est primordial afin de l’écarter d’une fonction purement technique et pédagogique tout en renforcant des cultures minoritaires et singulières contre leur commercialisation.
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bruxelles  
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