31 Résultats
La « culture festive » des marchand·es du mètre carré – L’envers du décor des occupations temporaires à vocation culturelle
Daniele Manno
Les occupations temporaires à vocation culturelle qui fleurissent à Bruxelles et ailleurs semblent être une manière intéressante de se réapproprier collectivement des territoires désertés ou « en transition ». Cependant, la gestion de ces espaces suit parfois des logiques capitalistes et managériales, diamétralement opposées aux valeurs et manières de fonctionner de certains projets participatifs (artistiques, multiculturels, à vocation sociale, militants, etc.) qui y sont hébergés. Le MedexMuseum livre un retour sur ses multiples expériences, parfois source de désillusion, et propose des pistes d’action pour une gouvernance plus démocratique et participative de ces lieux riches de potentiels.
Lire la suite
Pratiques de conteurs et conteuses : panorama polyphonique – Partie 2
Témoignages d’Alice Beaufort, Anne Deval, Myriam Pellicane et Ummée Shah
À l’occasion de ce dossier « Conte et société », la Fédération de Conteurs Professionnels de Belgique, qui souhaitait faire entendre la voix des artistes qu’elle rassemble, les a invité·es à répondre à trois questions ouvertes : pourquoi raconter des histoires ? Quelles histoires ? Comment ? Sabine Verhelst a recueilli leurs réponses et en a tiré les extraits qui composent la première partie de ce panorama. On y découvrira, dans leurs mots, toute la richesse des pratiques de l’art du conte à Bruxelles et en Wallonie. En prolongement de cette collecte de la Fédération, nous avons envoyé les mêmes questions à une poignée d’autres conteur·ses dont les réponses reçues constituent la deuxième partie.
Lire la suite
Les contes moose du Burkina Faso : une tradition orale au service du développement
Patrice Kouraogo
Après avoir écrit une thèse sur le rôle du conte chez les Moose du Burkina Faso, Patrice Kouraogo revient dans cet article académique sur les fonctions et caractéristiques essentielles du conte ainsi que leurs mutations et usages au temps du développement économique, politique et technologique. Bien que le conte appartient à une pratique orale traditionnelle, ses différentes fonctions et rôles peuvent s’avérer utiles pour encadrer les politiques de développement et contribuer à la construction de la communauté. Patrice Kouraogo nous livre une typologie importante des fonctions, rôles, acteurs et types de contes au sein de la communauté Moose contemporaine.
Lire la suite
Actualité de la littérature orale
Jean-Loïc Le Quellec
Jean-Loïc Le Quellec nous livre un éclairage scientifique qui revient sur la trajectoire historique et conceptuelle de l’expression « littérature orale » dont le conte fait partie. L’analyse complète l’entretien réalisé avec Bernadette Bricout sur la part orale de la littérature et des déplacements que cela provoque. Le Quellec montre que la catégorisation scientifique de ce qui semble être un oxymore soulève les dynamismes et tensions à l’œuvre entre une littérature qui aurait acquis ses lettres de noblesse et des pratiques orales. Pour l’auteur, l’expression « littérature orale » intègre une « littérature qui se crée à mesure qu’elle se dit ». C’est par la vitalité de ces pratiques que peuvent se développer de nouvelles formes linguistiques et littéraires.
Lire la suite
Gardien de mémoire – Entretien avec Boubacar Ndiaye
Entretien avec Boubacar Ndiaye
Boubacar Ndiaye était invité en septembre dernier au colloque « Aux sources de l’oralité » organisé par la fédération de conteurs professionnels. Entre tradition et modernité, Boubacar Ndiaye transmet en France et au Sénégal la parole des anciens, collectée au gré des rencontres et héritée de sa famille. Il nous a accordé un entretien dans lequel il nous dit sa volonté de maintenir vivante la transmission orale. Il nous y raconte la force de la parole mais aussi l’importance des silences. Nous tentons ici – au risque de le déforcer – de reproduire cet échange à l’écrit.
Lire la suite
À propos de la place des conteurs et des conteuses dans la société. Entretien avec Patrick Amedegnato
Patrick Amedegnato
Au Togo, on ne nait pas conteur ou conteuse, on le devient comme on devient comédien ou comédienne. Avec les développement technologique la tradition de l’art du conte s’est peu à peu perdue. Pour faire face à cette perte, on assiste à une professionnalisation de la fonction de conteur à travers la mise en place de formations organisées par La Maison de l’Oralité à Gabité. Patrick Amedegnato revient sur cette évolution et sur les institutions présentes au Togo.
Lire la suite
Bruxelles parle – Séverine Janssen
Séverine Janssen
C’est en 1999 que le projet Bruxelles Nous Appartient/Brussel Behoort Ons Toe (BNA-BBOT) est né de la volonté de fabriquer une histoire sonore de la ville de Bruxelles au travers des histoires de ses habitant·es. D’abord destiné à être temporaire, le projet a expérimenté durant une année la distribution de kits d’enregistrement sonore dans la ville et l’exploitation des fichiers collectés. Peu à peu, le projet s’est pérennisé et structuré autour d’une multiplicité de méthodes, de territoires et de plateformes numériques, sans rien perdre de son impulsion première : enregistrer et archiver les présents, les restituer ensuite à la ville sous diverses formes pour se la réapproprier.
Lire la suite
Conte et enseignement : paroles de conteur·ses
Sabine Verhelst
Quelle place possible pour le conte à l’école ? Pour les conteurs et conteuses de la Fédération des Conteurs Professionnels, le conte est un outil pédagogique essentiel quant à l’apprentissage de la parole publique, du travail de l’imaginaire et d’un vocabulaire plus vaste. C’est aussi un outil qui permet de s’ouvrir à d’autres lieux et d’autres univers. Retour sur deux expériences en milieu scolaire.
Lire la suite
Lire sur le conte en milieux de soins : Le saut de la grenouille
Hélène Hiessler
Hopi’Conte est un projet pionnier qui a débuté à Bruxelles en 1993, et a pris la forme d’une asbl en 1995. Il rassemble onze conteuses qui, depuis vingt-cinq ans, racontent des histoires aux enfants dans les lieux de soins, d’accueil et d’enfermement. Le saut de la grenouille est né de leur désir de transmettre leur pratique. C’est un livre polyphonique où se croisent les voix des conteuses Anne Henrion, Claire Goethals, Marie-Thérèse Lebrun, Cécile Swaeles, Françoise Van Innis, Patricia Kawa, Christine Delwart, Katicha De Halleux, Peggy Snoeck et Sylvie Monchin, mais aussi celles d’autres auteur·e·s connu·e·s ou inconnu·e·s de contes, poèmes et essais dont les extraits choisis émaillent les pages du livre.
Lire la suite
Solidarité féministe transnationale et érotisation de la résistance – Nikita Dhawan
Nikita Dhawan
Ce texte est extrait de l’intervention de Nikita Dhawan qui ouvrait le festival Tashweesh, programmation d’art multidisciplinaire autour de voix féministes du Moyen Orient, d’Afrique du Nord et d’Europe, organisé par le Beursschouwburg et le Goethe Institut à Bruxelles en octobre 2018. Dans une première partie, l’autrice part du constat de la multiplication des mouvements citoyens internationaux qui entendent défendre une « justice transnationale », au-delà des loyautés territoriales. Citant notamment la philosophe Martha Nussbaum et le sociologue Ulrich Bech, elle donne des éléments du plaidoyer occidental en faveur d’un cosmopolitisme des Lumières, vu comme « “solution” aux injustices passées et “promesse” d’un avenir meilleur ». Contestant le projet du cosmopolitisme, Nikita Dhawan rappelle que des complicités existent entre « les expressions cosmopolites libérales de solidarité et les structures globales de domination auxquelles elles entendent résister ». « Dans une perspective féministe, souligne-t-elle, l’engagement pour l’égalité des sexes exige une approche intersectionnelle et transnationale, à rebours de l’idée de “sororité mondiale”. » Elle invite à s’interroger sur les processus historiques qui sous-tendent ces expressions de solidarité transnationale : quels liens entre le riche « ici » et le pauvre « là-bas » ? Quels rapports entre celles et ceux qui « dispensent » justice et solidarité et les « victimes » ? Dans notre volonté d’émanciper, comment traitons-nous les personnes « vulnérables et privées de droits » qui refusent d’être les dignes objets de notre solidarité ? Nikita Dhawan poursuit cette réflexion dans une deuxième partie sur l’érotisation de la résistance, dans laquelle elle pointe notamment du doigt les aveuglements et ambivalences des discours enthousiastes de changement radical dans les mouvements des places et autres révolutions Facebook et Twitter.
Lire la suite
Essai de réflexion au sujet de la violence faite aux femmes – tentative de nommer l’humanité conjuguée
Dominique Gratton
C’est au cours de milliard d’années que s’est développée l’humanité. Être en humanité, toute une histoire relationnelle de femmes et d’hommes, d’hommes et de femmes, dans le vivant de la planète Terre.
Lire la suite
Le dérangement du genre
Nimetulla Parlaku
Quand on parle de genre, il est difficile d’ouvrir le débat sans qu’il ne devienne très vite épineux. Par où commencer, alors, pour éviter une crispation immédiate ? Une bibliothèque est, à cet égard, un lieu idéal d’investigation. Qu’est ce qui se cache dans les rayons bien rangés de ces petites chapelles du savoir ? Que véhiculent ses livres en terme de genre, de sexe, de relations de domination ?
Lire la suite
Une expérience de création culturelle dans une recherche-action : un pouvoir émancipateur multiple
Damien Labruyère et Corinne Luxembourg
Cet article à deux voix présente les deux facettes d’un atelier d’écriture mené dans le cadre d’une recherche-action dans la ville de Gennevilliers sur la place des femmes dans l’espace public. Quand la création théâtrale modifie le rapport à l’espace et la façon de faire de la recherche.
Lire la suite
La place des musiciennes en fédération Wallonie-Bruxelles
Élise Dutrieux
Autrice en 2016 d’une étude sur la place des femmes dans les musiques électroniques, Élise Dutrieux constate ici encore la rareté des femmes musiciennes et leur invisibilisation systématique. Tentative de décryptage de ce phénomène et interrogation du rôle des institutions publiques.
Lire la suite
ELLES TOURNENT, une initiative indispensable
Collectif ELLES TOURNENT
Depuis la vague #Metoo, dénoncer les difficultés, inégalités, barrières que rencontrent les femmes dans le monde du cinéma est quasi devenu un truisme. Lorsqu’en 2009, un groupe de féministes bruxelloises fondent l’association ELLES TOURNENT, le climat est bien différent. Indignées par l’invisibilité des réalisatrices dans les sélections de festivals, fortes du constat que la distribution des films fait trop peu de place aux œuvres réalisées par des femmes et que l’accès à la réalisation est bien plus difficile pour elles, elles décident de fonder une association afin de promouvoir les œuvres audiovisuelles de femmes réalisatrices.
Lire la suite
Genres et éditions d’art·istes – Speaking Volumes, 1980
Loraine Furter
« “Speaking Volumes : livres d’artistes par des femmes” Accessible du 3 au 21 juin – Qu’est-ce que ça veut dire ? – Ça veut dire des livres qui disent des choses Organisé par Lucy R. Lippard avec beaucoup d’aide Venez et lisez A.I.R. Gallery 97 Wooster St NYC »
Lire la suite
Manifeste
Isabelle Bats
Chacun·e, à son endroit et là où elle ou il en est : - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, des corps vers lesquels ne pas poser la question de la possible beauté ou de la possible laideur ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, des propositions qui négligent les clivages de l’âge ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, des propositions qui négligent les clivages d’appartenance raciale ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, une pluralité des corps supposés nous représenter, sans tentative d’homogénéité sauf si le (les) propos est (sont) cette même homogénéité ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, la possibilité d’actrices et acteurs affaibli·es, diminué·es selon les règles de nos sociétés mais reconnu·es sur ces scènes et ces endroits de représentation comme des entités non questionnées selon ces règles ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, la multiplicité de genres et d’acceptations ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, des actes et gestes qui s’abstiennent de toute leçon, de toute tentative de récupération ; - nous devrions poser sur les scènes de théâtre et dans les endroits de représentation, des décisions écologiques interrogeant l’utilisation des énergies et des matières premières ; - nous devrions retrouver sur les scènes et dans les endroits de représentation, la joie d’une inutilité, d’un iconoclasme, d’une aberration.
Lire la suite
F.(s) : Un collectif pour faire place aux femmes dans la culture
Mathilde Alet
F.(s) est un collectif  fondé il y a près d’un an en réaction à l’invisibilisation des femmes dans la culture. Issues de toutes les professions du secteur, de tous âges, origine, classe et orientation, elles s’organisent pour faire bouger les choses au niveau politique et dans les pratiques.
Lire la suite
Mémorandum pour la parité femmes/hommes dans le secteur culturel
Charlotte Laloire
Face au constat d’inégalité des chances en matière de genre dans le secteur culturel en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’Association des Centres culturels de la Communauté française de Belgique (ACC), Aires Libres, la Concertation des arts de la rue, des arts du cirque et des arts forains, ont sollicité 26 fédérations et réseaux du secteur culturel pour réfléchir ensemble et établir des recommandations politiques pour favoriser la parité femmes/hommes en culture, en vue des élections législatives et régionales de mai 2019. Cet article présente les propositions et enjeux de ce mémorandum, co-écrit par six organisations et signé par 17 fédérations et réseaux.
Lire la suite
Une redoutable aporie
Baptiste De Reymaeker
En 2014 et 2015, CFS asbl organisa une formation à la recherche en éducation permanente. Public principalement visé : les chercheurs-journalistes qui, dans des associations reconnues « éducation permanente » par la Fédération Wallonie-Bruxelles, remplissent les missions de l’axe 3.2 telles que définies dans le décret de 2003. Mais pas uniquement : animateurs (axe 1), formateurs (axe 2) étaient vivement invités à prendre part à la formation. Il n’y pas que les chercheurs qui sont habilités à chercher pouvait-on lire dans la présentation de la formation. En filigrane, une critique de la spécialisation des métiers inhérente au décret et de l’abstraction dans laquelle risque de tomber le travail des chercheurs de l’axe 3.2, soumis à des impératifs de productivité assez ahurissants et, en conséquence, déconnecté « du terrain ».
Lire la suite
Une architecture hospitalière, ça n’existe pas
Entretien avec Léopold Lambert
Léopold Lambert écrit sur « la politique des corps et des espaces ». Il opère une triangulation entre le monde de l’architecture et de l’urbanisme, celui des sciences sociales et celui du militantisme politique.
Lire la suite
Un pont entre l’Afrique et l’Occident
Keita Takei
La première fois que j’ai pu me produire en Belgique, c’était quand j’ai été l’initiateur du concert des résidents du centre d’accueil où j’ai séjourné pendant ma procédure d’asile. Un journal a parlé de l’évènement, cela m’a donné une visibilité et de fil en aiguille j’ai été recommandé pour devenir le chanteur du groupe Rio Fatala.
Lire la suite
Une maison des arts qui donne la parole à tout le monde
Elisabeth Ida Mulyani et Els Rochette
Traduit du néerlandais par Sophian Bourire
Lire la suite
Qui peut parler ? – Note d’intention
Rédaction
En septembre 2018 se tenait le festival 3days4ideas organisé par La Bellone : Trois jours en divers lieux et dans l’espace public, pour travailler les formes actuelles et les voies nouvelles de nos « vies ensemble », pointer les silences imposés, les écoutes sélectives et les enfermements persistants. Culture & Démocratie s’est associée de près à ce festival, convaincue de l’intérêt, voire de la nécessité d’explorer de nouvelles voies, d’entendre de nouvelles voix, de décloisonner, de faire se rencontrer toutes les formes d’intelligences pour inventer d’autres modes du « faire société ».
Lire la suite
On les imagine dansant
Entretien avec Emine Karali
Emine Karali a grandi avec pas mal d’étiquettes, des identités qu’elle ne s’est pas choisies. Dans son travail d’illustratrice, dessiner des masques lui permet de brouiller les pistes : plus de visage ou de genre identifiable mais des identités multiples que chacun·e reconnait selon son cœur. Elle imagine des histoires qui interrogent nos représentations de l’Autre et invite chacun·e à en inventer.
Lire la suite
Oser une politique de la bienveillance
Pierre Hemptinne
Une introduction à la question générale du soin, qui manque, qui reste à inventer. Questions sur ce que devrait être une société bienveillante, accueillante, partagée. Alors que tous nos responsables entonnent l’air du « vivre ensemble » et cautionnent  le traitement inhumain des migrants, le sort des migrants n’est-il pas le symptôme d’une société qui ne veut plus porter secours aux plus faibles, criminalisés ? Eléments de réponse en lisant Guillaume Leblanc et Fabienne Brugère : La fin de l’hospitalité. Lampedusa, Lesbos, Calais… jusqu’où irons-nous ?
Lire la suite
Une intuition chinoise : le soin comme 仁 (ren) et 孝 (xiao)
Michel Dupuis
Confucius (551-479) et Bouddha (556-476) sont contemporains, et on peut considérer que Socrate (470-399) est globalement de la même époque à l’échelle de l’histoire du monde, même si ces trois penseurs participent de cultures et de situations politiques extrêmement différentes. Confucius est le témoin d’un moment très troublé de l’histoire chinoise, alors que Socrate assiste à l’établissement progressif de la démocratie athénienne et à une mise en forme de la vie politique qui, à quelques « détails » près (l’esclavage par exemple !), reste un modèle toujours d’actualité. De Confucius nous connaissons les Entretiens : ce sont des fragments de conversations entre le Maître et certains interlocuteurs, pour la plupart ses disciples. L’histoire philologique du texte est très complexe, on s’en doute : tant d’événements sont intervenus durant la transmission du message, mais aujourd’hui on peut, avec prudence et sans trop de présomption, chercher à s’approcher de la pensée de Confucius, grâce aux très nombreuses traductions en langues occidentales et même aborder le texte « original » lui-même, c’est-à-dire un tissu serré de textes et de commentaires où la parole et les mots de Confucius peuvent se trouver, sinon en tant que tels dans la « lettre » (le sinogramme) du moins dans l’esprit ou le cœur, comme inspiration de ce que nous pouvons lire.
Lire la suite
La lutte contre la pauvreté : une mission pour la culture ?
Baptiste De Reymaeker
Au sein des politiques culturelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il est possible d’identifier, dans les différents décrets et arrêtés qui cadrent les reconnaissances et soutiens des diverses organisations culturelles actives en FWB, une volonté de missionner ces organisations à faire attention aux plus fragiles de notre société.
Lire la suite
La place de l’art dans les institutions de soin
Jean-Michel Longneaux
Que viennent faire les ateliers d’art dans le monde du soin ? Quel lien entre art et soin ?
Lire la suite
À notre santé ! – TAMTAM
Plate-forme d'action santé et solidarité
En Belgique, les soins de santé sont un secteur particulièrement important de l’économie. Les dépenses de santé, de l’ordre de 44 milliards, représentent aujourd’hui un peu plus de 10% du produit intérieur brut (PIB)n. Le financement de ces dépenses repose sur des fonds publics pour 77,6%, les patients interviennent pour 17,8%, les organismes d’assurances privés ou mutuellistes pour 4,6%. Le financement de nos soins de santé dépend donc aujourd’hui majoritairement de la sécurité sociale dont elle est le secteur principal avec 41% de l’ensemble de nos dépenses sociales. Nous cotisons donc tous et toutes pour notre santé et pour celle des autres à travers nos salaires et nos revenus d’indépendants. Cette solidarité est aujourd’hui malmenée… Voici les points saillants de ce détricotage.
Lire la suite
bruxelles  
Suivez-nous :