14 Résultats
Penser avec les zones humides. En quête d’avenirs désirables.
Hélène Hiessler, Allan Wei, Valeria Cirillo
L’apparition de zones humides en plein centre de Bruxelles et de Rome a donné lieu à des pratiques ritualisées propres aux communautés proches de ces lacs. Ces phénomènes de résurgence nous rappellent l’influence de l’environnement physique sur nos relations sociales et l’urgence de repenser la relation entre êtres humains et non-humains face au changement climatique. Allan Wei travaille sur les devenirs des friches urbaines bruxelloises comme le marais Wiels dans un contexte de densification et de gentrification. Valeria Cirillo a pris part à un projet de recherche autour du lac Bullicante avec le collectif Stalker. Il et elle nous parlent ici des rituels qui s’expérimentent autour de ces deux zones humides désormais jumelées.
Lire la suite
La gestion des espaces vacants : territoire des communs ?
Victor Brevière
En 2023 et 2024 Culture & Démocratie fête ses 30 ans. Cet anniversaire est pour nous l’occasion de regarder le passé pour mieux pouvoir nous projeter dans le futur. C’est pourquoi nous avons entrepris de nous replonger dans nos anciennes publications. Et si beaucoup de choses ont changé depuis la fondation de l’association, certaines analyses n’ont rien perdu de leur actualité. L’idée de cette rubrique « Archive » est de rééditer quelques-uns de ces textes afin de mesurer le chemin parcouru – ou non – sur certaines thématiques. Vous retrouverez cette rubrique dans les quatre journaux de ces deux années anniversaires.
Lire la suite
Bruxelles : imaginaires écologiques de la ville
Allan Wei
Implantation Quand je suis arrivé à Bruxelles il y a une vingtaine d’années, il y avait encore énormément de friches, des grands projets abandonnés ou mis au frigo, des bâtiments en ruines : Tour et Taxis, la Cité administrative, les anciennes brasseries Wielemans, la caserne Prince Albert au Sablon, le bloc des Drapiers sur l’avenue Louise, l’ancienne école des Vétérinaires à Anderlecht, la Gare de l’Ouest, les innombrables usines dans l’axe du canal… Le cinéma Nova a tourné pendant vingt ans sur ce type d’espaces avec des projections de pellicule et des concerts (Pleinopenair) et a permis de les inscrire dans la géographie mentale d’une partie des Bruxellois·es.
Lire la suite
Imaginaires de la ville
Sébastien Marandon, Vincent Cartuyvels, Allan Wei, Baobab van de Teranga, An Vandermeulen, Effi & Amir
 
Lire la suite
Avant-propos
Hélène Hiessler
Ces dernières années, la question de la place accordée aux arts et à la création dans nos sociétés a été intensément discutée, aussi bien dans le milieu culturel et socioculturel que dans la sphère politique, autour de la notion contestée de « l’essentiel ». Dans le livret À l’essentiel ! paru tout début 2021, nous évoquions, pour permettre un changement de cap et la construction d’un futur désirable, « l’attention profonde à apporter à ce qui fabrique [les] imaginaires : les expériences esthétiques, la participation au symbolique via la relation aux arts et aux médiations culturellesn ». En ce sens le projet conçu par La CENTRALE dans le cadre de BXL UNIVERSEL II, qui s’inscrit dans un temps long en amont et en aval de l’exposition, et des ancrages multiples dans la ville incluant la participation, aux côté des artistes, de nombreuses associations, lieux culturels, écoles et citoyen·nes, nous parait saisir quelque chose d’important sur le devenir des pratiques culturelles.
Lire la suite
Sortir du déni, imaginer demain
Entretien entre Zelda Soussan, Ruggero Franceschini et François Schuiten
Nous ne partageons plus d’horizon commun vers lequel tendre collectivement. Heureusement, certain·es artistes nous proposent des visions de ces futurs, désirables ou non, et nous forcent à une projection nécessaire. C’est le cas Zelda Soussan et Ruggero Franceschini, metteur·ses en scène au sein du LUIT (Laboratoire Urbain d’Interventions Temporaires) et de leur dôme géodésique. C’est le cas aussi du dessinateur François Schuiten, invité avec d’autres par l’Armée française à imaginer les périls de demain.
Lire la suite
Pistage dans le cyberespace
Corentin
La généralisation de l’usage de la téléphonie mobile, du bornage par les antennes wi-fi et de la pratique de stockage dit « cloud » a fait émerger de nouvelles manières d’appréhender les déplacements dans l’espace public. De plus en plus répandues dans le contexte de la pandémie et d’une volonté affirmée de « gérer les foules », ces technologies participent aussi d’une surveillance généralisée des individus, souvent à des fins marchandes. En collectant massivement nos données privées dans certains espaces publics, ces dispositifs de surveillance − cartographiés par le collectif Technopolice − mettent à mal la protection de celles-ci. En outre, ils surdéterminent nos comportements, car si le pistage numérique aide à prédire les déplacements des foules, il permet aussi de les diriger sans qu’elles en aient conscience. En modifiant ainsi nos manières d’appréhender et d’habiter collectivement l’espace public, ces dispositifs ne présentent-ils pas un risque pour une approche véritablement émancipatrice de celui-ci ? Et si oui, comment en sortir ?
Lire la suite
Édito
La rédaction
Pour beaucoup, il aura fallu le contexte de la pandémie, avoir été séparé·es des habitudes qui font nos chemins quotidiens, séparé·es des autres aussi malgré l’omniprésence d’une communication virtualisée, pour prendre conscience de la complexité des espaces que nous habitons.
Lire la suite
Benjamin Monteil
Thibault Scohier
Le paysage n’est plus un sujet en vogue. Alors qu’il a été, de la Renaissance au XIXe siècle, l’un des principaux thèmes de la peinture, réinventé toujours par les écoles qui se succédaient, on lui préfère de nos jours d’autres territoires, plus abstraits ou plus intérieurs. Le travail de Benjamin Monteil lui redonne sa centralité, explore son héritage, tout en lui appliquant un traitement tout à fait neuf et propre à l’époque.
Lire la suite
Je bâtis à roches mon langage
Entretien avec Paula Almirón et Wouter De Raeve
Comment crée-t-on des espaces et langages différents ? Comment laisse- t-on émerger des lieux à partir de leur écosystème propre ? À travers un projet-processus, les deux artistes cherchent à accueillir et/ou révéler la complexité des multiples couches qui composent nos territoires.
Lire la suite
La « culture festive » des marchand·es du mètre carré – L’envers du décor des occupations temporaires à vocation culturelle
Daniele Manno
Les occupations temporaires à vocation culturelle qui fleurissent à Bruxelles et ailleurs semblent être une manière intéressante de se réapproprier collectivement des territoires désertés ou « en transition ». Cependant, la gestion de ces espaces suit parfois des logiques capitalistes et managériales, diamétralement opposées aux valeurs et manières de fonctionner de certains projets participatifs (artistiques, multiculturels, à vocation sociale, militants, etc.) qui y sont hébergés. Le MedexMuseum livre un retour sur ses multiples expériences, parfois source de désillusion, et propose des pistes d’action pour une gouvernance plus démocratique et participative de ces lieux riches de potentiels.
Lire la suite
Édito
Sabine de Ville
« Les friches sont des terrains qui ont perdu leur fonction, leur vocation, qu’elle soit initiale ou non : friche urbaine, friche industrielle, friche commerciale, friche agricole. Laissées momentanément à l’abandon, ces surfaces peuvent fournir l’opportunité de repenser l’aménagement du territoire, tant en milieu rural qu’urbain. La situation n’a pas de caractère irréversible : la friche peut être réaffectée à une activité comparable ou être réaffectée à une autre activité (anciennes usines réhabilitées en ensembles résidentiels, de bureaux ; terrils en espaces de loisir, etc.). Il s’agit donc souvent d’un temps d’attente, d’une situation transitoire entre un usage et un autre.n »
Lire la suite
bruxelles  
Suivez-nous :