Le surendettement c’est déchirant, déchirons le surendettement !

Pour cette émission Remi Pons via le collectif Esquifs, Baptiste De Reymaeker de Culture&Démocratie et Leslie Doumerc de Radio Panik ont recruté une équipe d’arpenteuses et arpenteurs. Chacun.e.s ont lu une vingtaine de page du "Neuf essentiels" consacré à la dette, au surendettement et à la pauvreté, et chacun.e.s aura son mot à dire. Ensemble, ielles tisseront une réflexion collective sur le sujet.
Avec les arpenteur.euse.s: Valérie, Isabelle, Nathalie, Gaetan, Colette, Georges et Marion.

A propos de l’arpentage

L’arpentage est une pratique qui vient du monde ouvrier au début du XXe siècle, mise en œuvre dans les maisons du peuple, et qui avait pour but de désacraliser le lien à la lecture, au savoir. Elle a été remise au goût du jour par les mouvements d’éducation populaire.

Le principe est de réunir des personnes autour d’un thème, de déterminer en début de séance l’ouvrage parcouru durant les quatre heures qui suivent. On découpe ensuite le livre physiquement en autant de parties qu’il y a de personnes présentes. Chacun lit de son côté et, après, il y a un moment de partage sur la manière dont chacun a appréhendé son passage pour ensuite enchaîner sur une réflexion plus collective

A propos du « Neuf essentiels »

Ce 8ème titre de la collection « Neuf essentiels » s’intéresse à la dette, le surendettement et la pauvreté et propose une sélection d’une quinzaine de livres, présentés et commentés, nécessaires à la compréhension de ce problème structurel qui interroge le caractère démocratique de nos démocraties : quelle culture de la démocratie permet-elle que le nombre de personnes vivant dans la pauvreté ou étant menacées de l’être augmente de plus en plus ?

Cette sélection bibliographique est basée sur une partie des recherches menées par le metteur en scène Rémi Pons et le collectif Esquifs qui préparent une pièce de théâtre sur le surendettement. L’introduction, écrite à plusieurs, reflète ce parcours documentaire mené par le collectif, via notamment un dispositif de lecture en commun issu de l’éducation populaire : l’arpentage. Les auteur·rices proposent une manière originale d’aborder le phénomène de la dette, le concevant comme un archipel complexe, composé d’ilots (ilot de l’inculture, de la tentation, de la réalité structurelle, de l’État, du business, de la violence structurelle, du contrôle). Le lecteur ou la lectrice, en nageant entre ces différents ilots, épouse le chemin de pensées et de questionnements que ce collectif de non-expert·es en la matière a entrepris et découvre comment un savoir critique peut se construire à plusieurs.

bruxelles  
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